France Parkinson, avec le soutien du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, diffuse une carte médicale Parkinson pour éviter les ruptures de traitements antiparkinsoniens.
La mise en place d’une carte médicale Parkinson
Selon France Parkinson, « il est essentiel que les traitements antiparkinsoniens soient pris à heure régulière au risque de blocages ». Le Pr Damier, neurologue au CHU de Nantes, vice-président du Comité scientifique de France Parkinson précise : « L’arrêt d’un ou des traitements antiparkinsoniens peut avoir comme effet des conséquences importantes et parfois brutales sur l’état moteur, l’élocution, la marche… ».
Pour faciliter la transmission des informations sur leur pathologie et leurs prises médicamenteuses habituelles, l’association recommande aux malades de se munir de la carte médicale Parkinson. La carte médicale Parkinson doit être complétée avec les informations de traitements suivis (médicaments, posologies, heures de prises) et les personnes à prévenir en cas d’urgence (proches, médecins).
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La carte médicale Parkinson est gratuite
La carte médicale Parkinson est gratuite et peut être obtenue auprès d’un comité France Parkinson.
Téléchargeable depuis le site de l’association, elle peut être commandée depuis la boutique en ligne. Des actions de sensibilisation et de diffusion auprès notamment des représentants des médecins généralistes, urgentistes, neurologues, pharmaciens et kinésithérapeutes, sont prévues au cours du premier semestre 2017.
Ces actions seront réalisées en lien avec le Ministère des Affaires sociales et de la Santé qui a participé à son élaboration et soutient la démarche de l’association.
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France Parkinson en quelques mots
France Parkinson c’est 70 comités de bénévoles, plus 350 bénévoles et 10 000 adhérents et donateurs. Créée en 1984, l’association France Parkinson, reconnue d’utilité publique, a pour missions :
- apporter un soutien aux malades et leurs proches
- informer sur la maladie, les traitements et les aides existantes
- sensibiliser l’opinion et interpeller les médias
- mobiliser les pouvoirs publics
- financer, encourager et faciliter la recherche
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Source : communiqué de presse
Cet article a été publié par la Rédaction le