Christophe Sirugue, Secrétaire d’Etat à l’Industrie, Pascale Boistard, Secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, et Ségolène Neuville, Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, ont signé le contrat de filière Service à la Personne avec divers acteurs de la filière ce jeudi 23 février 2017.
« Merci à tous les acteurs du secteur de l’aide à domicile pour leur mobilisation. Le Contrat de filière est une avancée majeure » pic.twitter.com/Hf2l9XmcU2
— Pascale Boistard (@Pascaleboistard) 23 février 2017
Un contrat de filière pour structurer le secteur des services à la personne
Le contrat de filière, signé ce jour, a pour objectif de structurer un secteur dynamique et ambitieux qui représente désormais 1,4 million de salariés, 35 000 organismes et près de 3 millions de bénéficiaires : celui des services à la personne.
Il se décline en trois grands axes issus des travaux menés dans le cadre de groupes de travail :
- financements publics,
- attractivité & emploi,
- qualité.
L’idée est de « simplifier et harmoniser les dispositifs de soutien afin de permettre à la filière de se développer, accroître l’attractivité et l’emploi, et mettre en place une stratégie qualité pour accompagner une demande croissante ».
Signature du Contrat de filière Services à la Personne avec @chsirugue et @s_neuville « Bâtir la République du respect, c’est notre mission » pic.twitter.com/tM9m30ud4u
— Pascale Boistard (@Pascaleboistard) 23 février 2017
Un contrat de filière pour structurer un secteur d’avenir
Le contrat, passé avec les principales fédérations professionnelles (ADMR, Familles Rurales, Fesp…), les représentants des collectivités, les partenaires (assurance maladie, vieillesse, Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie…) et des organisations syndicales, vise à « structurer un secteur d’avenir, présentant de nombreuses opportunités de créations d’emplois ».
Le Figaro explique par ailleurs que « le contrat de filière pourrait en outre permettre un renforcement de la lutte contre le travail non déclaré, estimé par la Dares à 25% des heures prestées selon le gouvernement ».
Dans un communiqué de presse, le SYNERPA Domicile explique ne pas avoir été associé à cette signature. Pour Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée générale du SYNERPA : « Avec cette absence du SYNERPA Domicile, on ne peut considérer que le contrat de filière réunit toute la filière. Le SYNERPA Domicile contribue au développement des Services à la Personne à l’échelle nationale et estime, à ce titre, qu’il a toute légitimité à être un membre à part entière de ce contrat de filière ».
Cet article a été publié par la Rédaction le