Déguisements, dégustation de soupe de potiron et de châtaignes grillées, bonbons… Chacun fête Halloween comme il le souhaite !
Pour les grands-parents, c’est souvent l’occasion de passer un bon moment avec les petits-enfants, en les emmenant faire la traditionnelle « tournée du voisinage », à la recherche de bonbons et de friandises en tout genre.
Halloween : des friandises ou un mauvais sort !
D’origine celtique, la fête d’Halloween est commémorée depuis plus de 2 500 ans dans certains pays (Irlande, Ecosse, Pays de Galles…), et depuis 1840 aux Etats-Unis. Sorcières, araignées, fantômes, chauves-souris, citrouilles, pour ne citer qu’eux, sont systématiquement de la partie.
Propice aux amusements et à la collecte de bonbons, Halloween est principalement destinée aux plus jeunes, mais permet également de renforcer les liens intergénérationnels.
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Halloween : attention aux personnes fragiles
Par ailleurs, Halloween peut également être une source de stress pour les personnes dépendantes ou les plus fragiles, comme en témoigne Caroline Abrahams, directrice de Age UK : « les bruits dans la rue ou encore le fait que des étrangers sonnent à leur porte provoqueraient du stress et de l’anxiété chez certaines personnes âgées, surtout si elles se sentent déjà vulnérables (…) Nous recommandons évidemment aux personnes de s’amuser, mais de le faire avec une certaine sensibilité envers les personnes âgées ».
Des établissements qui s’engagent
Pour qu’Halloween reste une fête agréable, certains établissements s’engagent dans l’objectif de permettre à leurs résidents, eux-aussi, de célébrer la fête celtique ; en témoigne l’initiative d’une MARPA (Maison d’accueil rural pour les personnes âgées) dans le nord de la France.
Cette dernière a par exemple accueilli 11 enfants en son sein, âgés de 3 à 10 ans, pour réaliser des dessins, mais aussi de la peinture avec l’aide des résidents, et notamment de la doyenne, âgée de 97 ans ; une animation intergénérationnelle qui a permis de favoriser un moment d’échange, de rencontre et de partage entre les résidents et les enfants.
Pour Céline Bavier, responsable de la MARPA, « ce moment est très important, il permet que les résidents sortent de l’isolement ».
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Cet article a été publié par la Rédaction le