Le sujet de la réforme des retraites crée de nombreux débats. C’est pourquoi des nouvelles propositions émergent pour corriger les inégalités hommes – femmes à la retraite. Sapiendo, la plateforme spécialisée dans le domaine de la retraite propose des solutions à l’occasion de la 2ème édition des « rencontres de la Retraite » organisé par Groupama en partenariat avec Sapiendo.
Tout d’abord, les femmes sont pénalisées sur leur retraite dû au fait qu’elles mettent leur carrière entre parenthèses pour l’éducation des enfants.
En 2020, le montant de la pension brute de droit direct des femmes est de 1 159 euros alors que celle des hommes s’élève à 1 931 euros, soit un écart de 40% entre les deux sexes. Une diminution de 20% depuis 2004, temps où l’écart était de 50%.
Ces inégalités reflètent l’inégalité des carrières entre les hommes et les femmes. La retraite n’est que le reflet des rémunérations perçues tout au long d’une vie professionnelle. La question que tout le monde se pose, comment accélérer la réduction de ces inégalités ?
Sapiendo propose une solution pour réduire l’écart de retraite entre les hommes et les femmes
Premier I des trois « i » de Sapiendo, INFORMER.
Informer avec des bulletins de salaire mettant en évidence le total des cotisations retraite et les droits qui en découlent. La meilleure décision sera alors choisie en cas de projet d’interruption ou de diminution de l’activité professionnelle grâce à l’information sur la rémunération différée de la retraite.
Améliorer le niveau de retraite des femmes et réduire ainsi les écarts avec celle des hommes, passe d’abord comme souvent en matière de retraite par une meilleure information. Qui sait aujourd’hui ce qu’il cotise pour sa retraite et quels droits cela lui rapporte ? C’est donc à partir d’une information pertinente que l’on pourra faire prendre conscience aux femmes mais aussi aux hommes que toute réduction ou suspension d’activité́ professionnelle engendre automatiquement une diminution de ses droits à la retraite.
Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante de Sapiendo Retraite
Le deuxième I est INVITER À PARTAGER.
Inviter à partager les points de retraite pour rétablir un certain équilibre dans l’intérêt du foyer en faveur de celui qui consent à une baisse d’activité.
Cette prise de conscience pourrait aussi permettre la mise en place d’un dispositif de partage de points retraite au sein du couple. Il est courant de partager ses revenus immédiats alors pourquoi ne pas partager les revenus différés, rattachés eux à la retraite ?
Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante de Sapiendo Retraite
Le dernier I de Sapiendo est INCITER À REPRENDRE UNE ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE.
Afin de cotiser et bénéficier d’une meilleure retraite, le mieux est de reprendre une activité professionnelle.
Enfin, comme le meilleur moyen d’améliorer sa retraite est encore de cotiser, il nous semblerait intéressant d’inciter les femmes qui ont interrompu leur carrière à la reprise d’une activité́ professionnelle grâce notamment à des « boosters » retraite qui accorderaient des droits supplémentaires gratuits incitatifs. D’autant, ce n’est pas parce qu’elles n’ont pas eu un travail rémunéré́, qu’elles n’ont pas développé́ de compétences utiles économiquement. Toutes ces mesures auraient non seulement un effet positif immédiat sur la retraite des femmes, mais en plus elles seraient vertueuses pour l’équilibre de l’ensemble du système de protection sociale. L’idéal serait que les femmes n’aient pas à mettre entre parenthèses leur carrière professionnelle. Pour cela, il faudrait substantiellement améliorer les modes de gardes des enfants de moins de 3 ans : augmenter leur nombre, étendre les horaires, faire en sorte qu’ils soient compatibles avec les horaires de travail des parents, et les rendre accessible financièrement.
Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante de Sapiendo Retraite
Dans cette continuité, pour que les femmes continuent de travailler, le mode de garde des enfants se doit d’être améliorer afin que les femmes aient le choix de continuer à travailler si elle le souhaite.
Cet article a été publié par la Rédaction le