RoboCARE Lab vient de s’associer à la Fondation i2ml (Institut méditerranéen des métiers de la longévité) pour former un groupe de travail qui étudiera, durant les mois qui arrivent, les bienfaits de son robot de téléprésence SAM sur les personnes âgées isolées.
Financée par la Conférence des financeurs du Gard, cette expérimentation implique aussi le CENRob (Centre d’Expertise National en Robotique) et l’APS (Association Protestante de Services), qui aide à recruter les familles de volontaires.
Les solutions de la Silver Economie à l’étude
Cette étude permettra de suivre une vingtaine de personnes âgées, vivant dans le Gard. Sélectionnés par l’association nîmoise APS, ces sujets sont volontaires pour expérimenter l’utilisation du robot de téléprésence à leur domicile, durant 2 à 3 semaines.
Il s’agit majoritairement de proches aidants qui se connecteront, depuis leurs outils informatiques (tablette ou ordinateur) pour piloter le robot et rendre visite à distance à leurs aînés.
« Avec la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, des budgets peuvent être débloqués pour mener des études sur les nouvelles solutions de la Silver Economie. C’est dans ce cadre que le robot SAM, connecté à la plateforme PRESENCE+ Home de RoboCARE Lab, a retenu notre attention », déclare Matthieu Faure, Docteur ingénieur en informatique et responsable projet à l’i2ml.
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Le robot de téléprésence SAM au service des seniors fragilisés
Le robot de téléprésence – compagnon discret et rassurant – SAM permet à des familles géographiquement éloignées de combler une partie de la distance, d’améliorer le quotidien d’un senior isolé et de soulager l’aidant familial.
De précédentes études ont déjà prouvé que ces visites virtuelles, couplées à de vraies visites, permettent de stimuler cognitivement les personnes âgées isolées. Rassurées, ces dernières se projettent mieux dans leur logement, avec la perspective de bien-vieillir chez elles et d’y rester le plus longtemps possible.
« A l’issue de chaque expérimentation, l’i2ml et l’APS interrogeront le volontaire et son proche sur l’expérience vécue, la complémentarité des visites et de la solution robotique, et le soutien social globalement perçu. Cela nous permettra de dégager des résultats tendanciels intéressants pour le développement de ce type de solutions », conclut Matthieu Faure.
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