Les Assises Nationales du HS2 se sont déroulées au CESE (Conseil Economique Social et Environnemental) le 22 septembre 2017, l’occasion de mettre l’accent sur le label HS2 et d’apporter une réponse aux questions posées par la perte d’autonomie. Retour sur l’évènement…
Assises Nationales du HS2 : retour sur l’évènement
Après une introduction des Assises Nationales du HS2 par Jean Grosset, Ghislaine Alajouanine, Haut-Commissaire des Assises, a prononcé un discours, rappelant de nombreux chiffres sur le vieillissement de la population et la transformation de la société, expliquant la genèse du label HS2, l’importance du vivre ensemble et l’objectif de l’évènement.
Son objectif : lancer un grand chantier d’avenir, à savoir un plan quinquennal pour un million de logements isolés avec le label HS2. Ghislaine Alajouanine a également souligné que « la télémédecine n’est pas la panacée, car rien ne remplacera l’examen clinique, mais dans les endroits isolés comme la Creuse cela est devenu indispensable ».
Le Recteur-Professeur Gérard François Dumont est ensuite intervenu sur la notion de révolution démographique avant d’introduire une première table ronde sur le thème de la sécurité et de la maîtrise des risques, animée par Sabine Germain et mettant en avant des acteurs de renom (APAVE, Giphar, Quartus Clubs seniors, Crédit Agricole, Docapost…).
D’autres tables rondes se sont par la suite succédées sur les thématiques de la santé, de la solidarité et du financement. L’après-midi était placé sous le signe de l’innovation et les participants ont pus assister à « une visite médicale spatio-temporelle du futur » avec les dernières innovations mondiales et les applications concrètes.
2ème table ronde de la journée sur les financements et les produits financiers au @lecese @labelhs2 #silvereco pic.twitter.com/0WtNdEDkEC
— Silver Eco (@SilverEco_Fr) 22 septembre 2017
Animé par Brigitte Fanny Cohen, un débat entre des professeurs, étudiants en médecine, personnalités du monde de l’e-santé et de la Silver économie, a ensuite permis aux différents acteurs de s’exprimer.
Enfin, les Assises se sont clôturées par la remise des six trophées « Pionniers HS2 » par Madame la Ministre Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre en charge des Personnes handicapées.
Enfin, la journée s’est clôturée par la remise des 6 trophées « pionniers » en présence de Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre en charge des personnes handicapées :
- Trophée Bailleur Social, résidence autonomie, maison du CIL
- Trophée Pharmacie, Pharmaciens Giphar
- Trophée Prestataire de services, CetteFamille
- Trophée Collectivité Locale, Valérie Egloff et Bernard Leroy
- Trophée Bailleur social, Logévie Résidence intergénérationnelle thématique
- Trophée Bailleur social, Norévie, Béguinage
- Sans oublier le Trophée à l’équipe Pionnière de Télémédecine : Ghislaine Alajouanine, Organisatrice de ces Assises Nationales de la Haute Sécurité Santé HS2.
« Demain est déjà aujourd’hui : on n’arrête pas le progrès! D’autant plus s’il est conjugué harmonieusement entre économique et social. Je suis persuadée qu’on ne peut pas faire de nos rêves des réalités sans passion et si on ne croit pas que le meilleur est encore possible… tout en essayant, comme Steve Jobs, de penser autrement ! », a clôturé avec un poème Ghislaine Alajouanine.
Pour finir en beauté les assises @labelhs2 la remise des Trophées Pionniers HS2 en présence de @sophcluz et Ghilaisne Alajouanine pic.twitter.com/G9OwKVRr44
— Jérôme PIGNIEZ (@pigniez) 22 septembre 2017
Label HS2 : pour qui ? Comment ?
Le label HS2 s’adresse à différents publics :
- Les bailleurs sociaux : qui souhaitent favoriser l’épanouissement des seniors dans leurs logements, leurs immeubles et leurs quartiers, proposer et valoriser de nouveaux services adaptés au vieillissement, et ainsi éviter, à terme, d’avoir un taux de logements inoccupés trop important faute d’une offre adaptée à la demande.
- Les groupes de protection sociale : qui peuvent proposer à leurs clients un produit permettant de lutter contre la perte d’autonomie et de disposer de standards, aussi bien pour les travaux d’aménagement à engager que pour le services à déployer.
- Les collectivités : qui peuvent valoriser leurs efforts à destination des seniors, encadrer certains subventions sociales attribuées pour le maintien à domicile, offrir un environnement global permettant l’émergence de nouveaux services pour le mieux-vivre chez soi et ainsi dynamiser l’économie de leurs territoires.
- Les promoteurs immobiliers : qui peuvent démontrer que leurs programmes de résidences seniors s’intègrent dans une démarche globale favorisant le mieux-vivre chez soi et se différencier par le biais d’un label valorisant les efforts engagés.
- Les prestataires de services : qui, grâce à la labellisation de leurs services dédiés au bien-vieillir à domicile, valorisent une offre différenciante de services à destination des aînés.
- Les acteurs du tourisme : qui peuvent augmenter le taux d’occupation de leurs établissements en captant une clientèle en situation de fragilité ayant besoin de rester connectée à une plateforme de télémédecine.
- Les particuliers : qui disposent d’un diagnostic listant les aménagements à prévoir pour favoriser leur maintien à domicile de 3 à 6 ans supplémentaires.
Lire aussi : Lettre ouverte au Président de la République : « La révolution du soigner c’est enfin maintenant »
Cet article a été publié par la Rédaction le