En 2013, Michèle Delaunay a demandé au Comité national de la bientraitance et des droits des personnes âgées et handicapées (CNBD) d’élaborer une charte de géolocalisation à la suite de décès de personnes âgées dépendantes. La charte sur l’emploi des dispositifs de géolocalisation est expérimentée dans dix maisons de retraite.
Jeudi 13 mars les partenaires de la Charte de géolocalisation ont confirmé leur engagement dans la mise en place de la charte .
Etaient présents à cette occasion les représentants du syndicat ASIPAG, du CNR, LECISS et du forum LLSA. De même que de nombreux groupes d’Ehpad et la fédération des maisons de retraites.
Dix établissements se sont portés volontaires pour mettre en application la charte. Les résultats de l’expérimentation sont attendus.
Réglementer les pratiques en lien avec les outils de géolocalisation
Désormais opérationnelle, la Charte sur l’emploi des dispositifs de géolocalisation a été adoptée par le Comité national de la bientraitance et des droits des personnes âgées et handicapées. Elle vise à s’assurer que « ces outils ne portent pas atteinte aux droits et libertés des personnes âgées ».
A l’heure où les offres de dispositifs de géolocalisation s’élargissent, il semble important de prévenir les usages abusifs de ces nouveau outils afin de garantir la liberté et le respect de la vie privée des personnes âgées.
Ainsi, il s’agit d’augmenter le périmètre de liberté des personnes âgées dépendantes grâce à l’utilisation des dispositifs de géolocalisation, la charte visant à « dégager un point d’équilibre entre la sécurité des personnes et leur liberté d’aller et venir ». Il s’agit également de donner le choix aux personnes âgées d’avoir recours, ou non, à l’utilisation de tels dispositifs.
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