Retour sur la dernière session du Lab Ocirp : “Avec ou sans LFSS : Quels défis pour l’autonomie en 2025 ?”

L’OCIRP, union d’institutions de prévoyance à gestion paritaire et à but non lucratif a poursuivit, à travers sa dernière session Lab Ocirp Autonomie son exploration des défis d’une France avec ou sans LFSS. Retour sur cette session du Lab Ocirp consacrée aux enjeux de l’autonomie en 2025 : « Avec ou sans LFSS : Quels défis pour l’autonomie en 2025 ? »

Depuis 2017, le LAB OCIRP Autonomie, think tank de l’OCIRP (Union d’institutions de prévoyance engagée pour l’autonomie), fédère les acteurs clés de la prévention et de la prise en charge de la perte d’autonomie. Ouvert et collaboratif, il rassemble membres de l’Union OCIRP, institutions de prévoyance, mutuelles, assureurs, réassureurs, assisteurs, associations, professionnels de santé, experts de la Silver économie, pouvoirs publics, entrepreneurs, et universitaires.

Animée par Patrick Lelong, cette matinée d’échanges a réuni des experts du secteur, notamment Josette Guéniau, spécialiste en assurance santé-prévoyance, pour aborder des thématiques cruciales : vieillissement de la population, handicap, arrêts de travail et santé mentale, grande cause nationale 2025.

Dernière session du Lab Ocirp : Les enjeux clés abordés

Les discussions ont mis en avant plusieurs axes prioritaires pour mieux accompagner les populations vulnérables face aux défis de l’autonomie :

• L’importance de la prévention en santé mentale : un constat alarmant a été dressé, rappelant que 35 à 45 % de l’absentéisme en entreprise est lié à des troubles psychiques. La question de la reconnaissance et de la prise en charge de ces troubles devient essentielle.
• Des mesures concrètes pour déstigmatiser et favoriser l’accès aux soins : la lutte contre la stigmatisation des problèmes psychiques, ainsi que le développement d’une meilleure prise en charge (consultations, suivi psychologique et psychiatrique), apparaissent comme des priorités incontournables.
• Un accompagnement global et adapté : le parcours de vie des personnes en situation de perte d’autonomie doit être repensé à travers des dispositifs facilitant leur insertion sociale et professionnelle, avec un accès adapté au logement et aux loisirs.

Vers une loi de programmation pour le grand âge ?

Marie-Anne Montchamp, Directrice Générale de l’OCIRP, a rappelé la nécessité d’une loi de programmation sur le grand âge. Selon elle, « les politiques du handicap et de l’âge doivent promouvoir la citoyenneté et lutter contre la relégation des personnes« . Une affirmation forte qui souligne l’urgence de mettre en place des réformes structurelles pour assurer une prise en charge durable et efficace.

Cette session du Lab OCIRP a permis de réaffirmer la nécessité de repenser la solidarité nationale face aux enjeux croissants de l’autonomie. Dans un contexte où la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) peine à répondre à l’ensemble des attentes, ces débats ont mis en évidence l’urgence d’agir pour une société plus inclusive et adaptée aux besoins des plus fragiles.

Nous vous donnons rendez-vous aux prochains LAB OCIRP Autonomie pour continuer à explorer le futur de la prévention et de la prise en charge de la perte d’autonomie.

Pour plus d’informations concernant les sessions du Lab Ocirp Autonomie, rendez vous sur leur site dédié