La mobilité est un facteur clé d’insertion sociale et d’accès à l’emploi. Dans cette optique, le Laboratoire de la Mobilité inclusive a souhaité s’adresser à chacun des candidats aux élections régionales pour rappeler qu’aujourd’hui en France, on estime à près d’un tiers la part de population française qui connait des difficultés de mobilité.
A l’heure où la question du lien social est de plus en plus importante et où le chômage atteint des taux records, il est urgent que les élus régionaux prennent ce problème à bras le corps et agissent.
Les Conseils régionaux, maillons essentiels de la mise en place d’aides adaptées
Aller au travail, faire ses courses, rechercher une formation, se rendre chez le médecin, profiter de ses loisirs : ces déplacements du quotidien ne sont pas suffisamment accessibles à tout le monde. Avoir accès à une mobilité favorisant une insertion sociale ou professionnelle est une aspiration légitime qui passe par une meilleure prise en compte des besoins des populations fragiles : notamment les travailleurs précaires avec des difficultés de mobilité, les seniors en difficulté, les personnes en situation de handicap.
A travers une campagne de courriers nominatifs, le Laboratoire de la Mobilité inclusive s’adresse aujourd’hui aux candidats aux élections régionales.
4 propositions pour agir en faveur des publics en difficulté
Conscient que les réponses adaptées se situent à l’échelle des Conseils régionaux qui coordonnent les politiques en matière de mobilité, aménagement, développement durable et formation – quatre domaines essentiels où doit se construire la mobilité inclusive – le Laboratoire de la Mobilité inclusive a listé « quatre propositions pour agir » à l’attention des candidats aux élections régionales pour qu’ils les intègrent dans leurs projets de mandature :
- Le développement d’outils pour coordonner acteurs et services de mobilité sur l’ensemble du territoire régional et favoriser une intermodalité accessible à tous ;
- L’accompagnement et la promotion des plateformes de mobilité ;
- L’intégration de formations professionnelles « Conseil en mobilité et insertion » à votre catalogue, en lien avec la création en cours d’un Diplôme Universitaire de Conseiller en mobilité ;
- La création d’une vice-présidence et d’un budget dédiés à la mobilité inclusive.
Cet article a été publié par la Rédaction le