Le gouvernement présente ce mardi 25 septembre 2018 le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019. Voici ce qu’il faut en retenir.
Fin des déficits, reste à charge zéro, coup de pouce en direction des retraités modestes, revalorisation du minimum vieillesse… Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2019 s’annonce ambitieux !
Vers la fin des déficits
Première annonce du PLFSS pour 2019 : la Sécurité sociale pourrait en finir avec les déficits en affichant un excédent de 700 millions d’euros l’année prochaine, concernant les quatre branches du régime général (vieillesse, maladie, famille, accidents du travail) et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Cette année, le déficit devrait se situer à 1 milliard d’euros, contre une prévision initiale de 2,2 milliards d’euros.
Cet excédent de 700 millions d’euros devrait aider le gouvernement à concrétiser les quatre grands plans dévoilés ces derniers mois, en faveur :
- des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), avec la création de postes d’infirmier de nuit ou la mise en place d’actions de prévention ;
- du «reste à charge zéro» sur certains soins (optique, dentaire, audioprothèses), avec une mise en place progressive jusqu’en 2021 ;
- du plan contre la pauvreté ;
- de « Ma santé 2022».
Coup de pouce en direction des retraités modestes
300.000 retraités modestes devraient bénéficier d’un coup de pouce de la part du gouvernement, avec une réduction du taux de la CSG, ce qui représenterait, selon le Premier Ministre Edouard Philippe, à un « effort de 350 millions d’euros ».
Revalorisation du minimum vieillesse
Une revalorisation du minimum vieillesse a également été annoncée par le Premier Ministre Edouard Philippe. L’allocation de solidarité aux personnes âgées doit ainsi passer de 833 à 868 euros par mois au 1er janvier 2019.
Une économie attendue à 2 milliards d’euros grâce aux retraités
La faible revalorisation des pensions de retraite et des allocations familiales devrait permettre une économie de 2 milliards d’euros, selon le Ministère de l’Economie et des Finances.
Cet article a été publié par la Rédaction le