Le vieillissement influe sur la qualité de la peau : celle-ci se ride, s’amincit, se fragilise progressivement et perd de son élasticité, d’où la nécessité de préserver son capital cutané tout au long de sa vie.
Au-delà des traditionnels marchés « anti-âge » et du diktat du jeunisme, de véritables soins adaptés
voient le jour.
Quand la peau devient fragile avec l’âge…
Comme tous les organes du corps, la peau est soumise aux effets du temps. Avec l’avancée en âge, les seniors perdent de l’eau, pourtant source de vie pour le tissu cutané, leur peau se fragilise et devient plus sensible aux agressions extérieures.
Si le dessèchement cutané n’est pas traité, la peau fragilisée peut devenir un point d’entrée infectieux et altérer la barrière cutanée, avec des conséquences graves chez des patients âgés déjà affaiblis.
Une réponse globale pour les peaux fragilisées
Les laboratoires ont compris ces enjeux et développent une offre de prévention et de réparation à destination des seniors et des établissements de soin.
On citera notamment des soins comme le liniment oléocalcaire, l’huile de massage en prévention d’escarres, les crèmes protectrices et réparatrices, des solutions sans rinçage, ou encore des cosmétiques adaptés.
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Etablissements de santé : agir et proposer des soins adaptés
Les établissements de santé répondent de plus en plus aux besoins des résidents et de leurs peaux fragilisées en leur proposant des soins ciblés et adaptés aux spécificités cutanées (hydratation, restauration de la barrière cutanée…).
Ce à quoi s’ajoutent des services à destination des aînés en EHPAD, à l’instar de maquilleuses, coiffeuses, socio-esthéticiennes (…) qui interviennent directement à l’intérieur de l’établissement, permettant aux personnes âgées d’avoir à nouveau confiance et d’améliorer l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes.
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Repères
- En France, le marché des cosmétiques « anti-âge » a connu une croissance de +5,8% en 2016 et les européennes de plus de 60 ans représentent à elles seules 34% du marché mondial des soins du visage.
- Avec l’âge, le renouvellement des cellules de la peau se ralentit et la capacité de production de collagène diminue : à l’âge de 50 ans, la peau a déjà divisé son capital collagène par 2.
- La diminution de l’épaisseur de la peau et en particulier de la quantité de collagène engendre une perte de souplesse et donc un risque accru de plaies ou de déchirures.
Source : annuaire national de la Silver économie 2018
Cet article a été publié par la Rédaction le