Parkinson

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La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique qui affecte principalement le système nerveux central, en particulier les neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du cerveau. Elle se caractérise par une dégénérescence progressive de ces neurones, entraînant une diminution de la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel au contrôle des mouvements.

Caractéristiques générales de la maladie de Parkinson

Parkinson - Tremblement - Mains - Symptôme maladie de parkinson

Maladie évolutive et incurable à ce jour.
Affecte majoritairement les personnes de plus de 60 ans, bien qu’elle puisse survenir plus tôt (Parkinson à début précoce).
Plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
Se manifeste par des troubles moteurs, mais aussi par des symptômes non moteurs (troubles cognitifs, digestifs, etc.).

Causes et mécanismes

La maladie de Parkinson est due à la dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du cerveau, une région impliquée dans le contrôle des mouvements. Cette perte neuronale entraîne une diminution de la dopamine, perturbant ainsi la communication entre les différentes structures cérébrales responsables de la motricité.

Facteurs de risque possibles :

Facteurs génétiques : environ 10 à 15 % des cas sont liés à des mutations génétiques héréditaires.
Facteurs environnementaux : l’exposition à certains pesticides, toxines ou métaux lourds pourrait favoriser son développement.
Vieillissement : facteur de risque principal, car la dégénérescence neuronale s’accentue avec l’âge.

Symptômes de la maladie de Parkinson

Les symptômes évoluent progressivement et varient d’une personne à l’autre.

1. Symptômes moteurs :

Tremblements de repos (asymétriques, souvent unilatéraux au début).
Akinésie (lenteur des mouvements), rendant les gestes du quotidien plus difficiles.
Rigidité musculaire, causant une raideur des membres et une perte de souplesse.
Instabilité posturale, pouvant entraîner des troubles de l’équilibre et des chutes.

2. Symptômes non moteurs :

Troubles du sommeil (insomnie, cauchemars, agitation nocturne).
Troubles cognitifs (ralentissement intellectuel, difficultés de concentration, perte de mémoire).
Dépression, anxiété, apathie.
Troubles digestifs (constipation fréquente).
Troubles de l’odorat (hyposmie, anosmie).
Fatigue chronique.
Douleurs musculaires et articulaires.

Diagnostic de la maladie

Il repose principalement sur l’examen clinique réalisé par un neurologue. Il n’existe pas de test biologique spécifique.

L’IRM cérébrale et d’autres examens d’imagerie permettent d’éliminer d’autres pathologies.
La réponse aux traitements dopaminergiques (comme la lévodopa) est souvent un critère diagnostic.

Traitements

Bien que la maladie soit incurable, des traitements permettent d’atténuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie.

1. Traitements médicamenteux :

Lévodopa (L-Dopa) : médicament le plus efficace pour restaurer les niveaux de dopamine.
Agonistes dopaminergiques : stimulent les récepteurs de la dopamine.
Inhibiteurs de la monoamine oxydase B (IMAO-B) et de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) : prolongent l’effet de la dopamine.

2. Traitements non médicamenteux :

Rééducation avec un kinésithérapeute pour préserver la mobilité.
Orthophonie pour prévenir les troubles de la parole et de la déglutition.
Psychothérapie et soutien psychologique pour gérer l’anxiété et la dépression.
Activité physique adaptée, essentielle pour ralentir la progression de la maladie.

3. Traitements chirurgicaux :

Stimulation cérébrale profonde (SCP) : implantation d’électrodes dans le cerveau pour améliorer la motricité, en particulier chez les patients ne répondant plus bien aux médicaments.

Évolution de la maladie :

Progression lente mais inévitable.
Peut entraîner une perte progressive de l’autonomie.
Dans les stades avancés, les troubles cognitifs peuvent évoluer vers une démence parkinsonienne.

La maladie de Parkinson est une affection neurologique chronique qui impacte profondément la vie des patients. Si les traitements actuels permettent d’améliorer la qualité de vie, la recherche continue pour mieux comprendre la maladie et développer des thérapies innovantes, voire curatives.