« Oser l’Etre » : une exposition témoignant des moments de vie entre les clowns et les seniors

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L’association Vivre aux Eclats et la Fondation Saint-Irénée présentent l’exposition « Oser l’Etre », qui se tiendra du 9 au 30 septembre 2016 à Lyon. Cette exposition photographique témoigne des extraordinaires moments de vie nés de la rencontre entre des clowns et des adultes âgés et dépendants, atteints de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.

Expo Osez l'Etre - Rire aux éclats
© Edgar Barraclough, pour Vivre aux éclats

« Il n’est plus à prouver la valeur curative du rire. Rire, c’est avoir une émotion, et avoir une émotion c’est être vivant », explique Laetita Séris, Directrice d’un EHPAD à Lyon.

 « Oser l’Etre » : une exposition retraçant les meilleurs moments partagés entre les clowns et les personnes âgées

Cette exposition photographique témoigne des agréables moments passés entre des clowns et des adultes âgés et dépendants, atteints de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. En effet, c’est une vrai ode à la vie et à la différence qui se joue lorsque les clowns apparaissent dans un établissement de soins.

Elle s’inscrit dans un partenariat plus large entre la Fondation Saint-Irénée et l’Association Vivre aux Eclats. 

Informations pratiques :

Dates : du 9 au 30 septembre 2016

Lieu : Diocèse de Lyon, 6 avenue Adolph Max, Lyon 5e

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© Edgar Barraclough, pour Vivre aux éclats

Lire aussi : Expo photo « Osez l’Etre » : quand les clowns rencontrent des personnes âgées atteintes d’Alzheimer

Des artistes clowns à l’EHPAD Thérèse Couderc

Exposition Oser l'Etre
© Edgar Barraclough, pour Vivre aux éclats

Grâce au soutient de la Fondation, les artistes clowns de Vivre aux Eclats égrènent depuis 2014 leurs Cotillons & Courtoisir à l’EHPAD Thérèse Couderc à Fourvière, Lyon, qui accueille en majorité des religieuses.

Deux fois par mois, un duo de clowns professionnels improvise donc pendant deux heures un spectacle dans les couloirs, les chambres et les espaces communs, visitant plus particulièrement les personnes les plus dépendantes et isolées et distillant musiques, poésie et émotions dans tout l’établissement de soins.

« Depuis qu’ils interviennent dans notre maison, nous ne cessons d’être interpellés par les effets produits sur nos résidentes ! Des liens se tissent, les plus réfractaires (…) finissent par être conquises. Parfois une réaction vient de là où on l’attendait le moins (…) Quelquefois nulle parole n’est nécessaire, on voit un visage s’illuminer, des yeux s’agiter sous des paupières closes, un œil s’entrouvrir, puis l’autre et le regard qui rit. Le temps s’arrête, l’instant prend toute sa mesure, une belle aura entoure la maison. » explique Juliette, animatrice à EHPAD Thérèse Couderc.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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