Orpéa scandale d’Etat, deuxième épisode : voyage en absurdie d’après l’AD-PA

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L’État a été incapable depuis de nombreuses années de donner les moyens de fonctionner aux établissements et services à domicile. Il a été incapable de repérer les dysfonctionnements évoqués dans l’ouvrage de Victor Castanet.

Après la sortie de ce livre, Les Fossoyeurs, révélations sur le système qui maltraite nos aînés, l’État a décidé une inspection générale dans le Groupe concerné, ce qui est bien le moins. Mais le scandale d’État prend une autre tournure : pour faire oublier ses manquements, il lance une campagne d’inspection y compris dans les 80 % d’établissements publics et associatifs qu’il sous finance avec les Départements.

Services aux personnes âgées

Et il demande ainsi le nombre de professionnels dans ces structures alors que ce sont les pouvoirs publics eux-mêmes qui les fixent.

Que cherche l’État ? A montrer ses propres manquements ? Ou par une agitation vibrionnante à faire oublier ses mêmes manquements ?

Rien de tout cela n’est sérieux. Dans la précipitation, certaines Agences Régionales de Santé (ARS) demandent même des renseignements qu’elles possèdent déjà mais aussi de nombreuses listes difficiles à constituer, dans un délai de… 2 jours…

Car il faut sans doute rattraper 20 ans d’inaction en 2 jours de frénésie ? Et que va faire l’Etat de ces données qu’il sera incapable de traiter ? Va-t-on vers un nouveau dysfonctionnement semblable au scandale des évaluations externes qui n’ont jamais été traitées par l’Etat ?

L’AD-PA invite l’État à conserver son calme, à centrer toutes ses attentions sur les établissements ou services pour lesquels il y a des soupçons réels, et à laisser les directeurs et les équipes, qui vivent dans le manque de moyens permanents, à se concentrer sur leur travail au service des personnes âgées et non à perdre leur temps dans des réponses inutiles à des démarches bureaucratiques.

L’AD-PA invite les Directeurs à répondre le plus simplement possible en consacrant le moins de temps possible à ces interrogations qui ne sont que des agitations inutiles.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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