Orpea, le groupe d’Ehpad en difficulté financière passe sous le contrôle de la Caisse des dépôts

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : EHPAD & MAISONS DE RETRAITE

Partager cet article

Mardi 19 décembre, 2 ans après le scandale des anciennes pratiques révélées par le livre « Les Fossoyeurs », le groupement mené par la Caisse des dépôts a annoncé avoir pris le contrôle d’Orpea dans le cadre de la procédure visant à retrouver un équilibre financier pour l’entreprise.

Logo Caisse des dépôts
Logo Orpea

Une nouvelle étape du plan de sauvergarde d’Orpea

Le groupe d’Ehpad Orpea, en difficulté financière depuis deux ans, est passé sous le contrôle du groupement mené par la Caisse des dépôts. Ce changement d’actionnaires s’inscrit dans le plan de sauvegarde mis en place pour maintenir l’entreprise à flot. Ce groupement est composé de la Caisse des dépôts, mais également de la MAIF, CNP Assurances et de la MACSF. Il détient désormais 50,18% du capital d’Orpea.

Nous sommes déterminer à jouer « un rôle d’actionnaire durable, responsable, résolu à developper le groupe d’Orpea dans l’ensemble de ses métiers » affirme Éric Lombard, le Directeur Général de la Caisse des Dépôts.

Ces nouveaux actionnaires apparaissent après une augmentation de capital de 1,16 milliards d’euros inclue dans la restructuration financière du groupe, déjà ensevelit sous 9 milliards d’euros de dettes.
Le plan de sauvegarde d’Orpea comprend trois phases successives d’augmentation de capital. La dernière phase devrait arriver bientôt et le plan de restructuration devrait s’achever fin 2024.

La génèse : le scandale des Fossoyeurs

Affaire Orpea : Chronique d’un « scandale » au sein des maisons de retraite / EHPAD

Il y a deux ans, le scandale des Fossoyeurs éclatait sur le groupe Orpea. Celui-ci nait de la sortie du livre-enquête « Les Fossoyeurs », un ouvrage dans lequel maltraitances, irrégularités financières et manquements dans la gestion des ressources humaines du groupe sont dénoncés. Les anciens dirigeants de l’entreprise sont encore aujourd’hui sous le coup de poursuites judiciaires.


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *