Orange Healthcare et MNH : résultats du baromètre Santé 360 sur la santé connectée par ODOXA

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Le marché des objets connectés prend de plus en plus d’ampleur, aussi bien en France qu’à l’international, et est de plus en plus présent dans la vie quotidienne. Aujourd’hui, 9 Français sur 10 savent ce qu’est un objet connecté, et peuvent en citer au moins deux. C’est dans ce contexte de forte émergence qu’a été lancée la première vague du baromètre Santé 360 d’Orange Healthcare et de la MNH : le baromètre, réalisé par ODOXA avec le concours scientifique de la Chaire Santé de Sciences Po, interroge le grand public, les patients et les professionnels de santé sur le rôle et la perception des objets connectés au service de la santé des Français.

Les objets connectés : un moyen pour les patients d’être acteurs dans le traitement et le suivi de leur maladie

MNH Orange72% des médecins en France estiment qu’il faut que « les patients interviennent le plus possible dans leur traitement et le suivi de leur maladie » et les objets connectés permettent aux patients d’être plus autonomes et responsables face à leur maladie. Cependant, les Français restent une majorité à penser (54% contre 43%) l’inverse : ils estiment que « pour que la médecine soit la plus efficace possible, il faut que les patients laissent faire les médecins et interviennent le moins possible dans leur traitement et le suivi de leur maladie ».

Le potentiel thérapeutique des objets connectés reste insuffisamment exploité

Alors que la plupart des médecins déclarent prescrire à leurs patients des objets connectés médicaux (62% en ont déjà prescrit au moins un), et qu’un médecin sur deux dit avoir déjà recommandé l’usage d’objets connectés grand public (49% contre 51%), 5% des patients seulement disent que leur médecin leur a déjà prescrit ou recommandé l’un ou l’autre. 54% des patients et 50% des Français différencient objets connectés grand public et médicaux, tandis que 29% des Français et 23% des patients, en moyenne plus âgés, utilisent déjà couramment des objets connectés grand public. Bien que le potentiel d’utilisation de ces objets soit important, ils ne sont pas encore majoritairement utilisés à des fins thérapeutiques.

Les objets connectés sont particulièrement adaptés aux maladies chroniques d’après l’avis des médecins

La prescription d’objets connectés apparaît la plus utile pour les patients atteints de pathologies chroniques ou d’Affection de Longue Durée (1er cité par 70% des médecins, soit deux fois plus que le 2ème cité).

Les objets connectés médicaux les plus utilisés sont ceux liés aux maladies respiratoires (59% de citations) comme l’asthme et ceux liés à l‘hypertension artérielle ou l’insuffisance cardiaque (54%). Les objets médicaux en lien avec le diabète arrivent en troisième position (18%).

La santé connectée, levier de l’éducation thérapeutique du patient

La majorité des Français (respectivement 67% et 78% sur les objets connectés grand public et médicaux), des patients (72% et 80%) mais surtout des médecins (81% et 91%) estime que la santé connectée constitue « une opportunité pour la qualité des soins » ainsi qu« une opportunité pour améliorer la prévention ». Plus de 74% de chacune des populations interrogées perçoit les objets connectés comme des objets « contribuant à l’éducation thérapeutique du patient » – par exemple pour le diabète de type 2. 73% les considèrent également « utiles dans le parcours de soin pour éduquer les patients sur les bonnes pratiques ».

Développement de la santé connectée : comment conserver le secret médical ?

Au niveau des craintes par rapport à l’arrivée des objets connectés dans le domaine de la santé, un tiers des médecins et des Français (34% et 35%) et un quart des patients (26%) perçoivent la santé connectée comme une possible menace pour la liberté de choix des patients dans le traitement de leur maladie.

D’autre part, une personne sur deux dans chacune des trois populations interrogées (46% des patients, 49% des médecins et 50% des Français) craint que la santé connectée ne menace le secret médical. Patients et médecins considèrent que fournir une meilleure information de santé aux médecins est l’intérêt principal du développement de l’usage des objets connectés. Les autres pistes concernent une meilleure adaptation du service lui‐même, et,  du côté des patients, la garantie de la confidentialité des données transmises.

Prise en charge par la sécurité sociale des objets connectés

Près de 70% des Français et plus de 80% des patients estiment que les objets connectés de santé devraient « être pris en charge par la sécurité sociale » ou au moins « par l’assurance complémentaire santé ». Cependant, les médecins sont plus réservés à ce sujet (respectivement 43% et 53% seraient d’accord).

Orange Healthcare est partenaire de la transformation digitale du secteur santé

Orange Healthcare propose de nombreuses solutions de télémédecine et de télésanté basées sur les objets connectés. Ces services ont pour objectif de faciliter la transmission de l’information entre professionnels de santé tout en respectant le secret médical ; ils permettent également aux patients de devenir acteurs de leur santé en ayant une meilleure compréhension de leur maladie et un suivi plus adapté à leur situation. C’est ce qui existe pour bon nombre de maladies chroniques comme le diabète, les rythmopathies cardiaques ou l’apnée du sommeil.

Thierry Zylberberg, directeur d’Orange Healthcare, affirme que : « La protection et la confidentialité des données de santé est une priorité pour Orange Healthcare. Le développement de nouveaux services associés aux objets connectés, tel est le défi qu’il faudra probablement relever pour permettre un développement des objets de santé connectée ».

 Métholodie du baromètre 360 d’Orange Healthcare et MNH

Triple enquête réalisée auprès de 3 grandes populations :

  • Échantillon Grand Public interrogé par Internet du 18 au 19 décembre 2014 ; échantillon de 1 016 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
  • Échantillon de patients interrogé par téléphone du 1er au 8 décembre 2014 ; échantillon de 406 personnes atteintes de maladies chroniques ou d’affections longue durée issues d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
  • Échantillon de médecins interrogé par téléphone du 2 au 12 décembre 2014 ; échantillon de 399 médecins spécialistes et généralistes.

 


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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