Nivea vient de dévoiler son nouveau spot publicitaire pour Nivea Vital, dans lequel la marque met en scène des femmes d’âge mûr qui chantent et dansent. Pari osé pour Nivea alors que la politique grandit sur la manière de mettre en scène l’âge et le vieillissement en publicité.
Anny Duperey, l’héroïne du nouveau spot Nivea
Nivea, qui avait déjà en 1995 opté pour un mannequin senior, offre un spot publicitaire d’un genre nouveau en 2017 : pas de discours marketing, pas de parole et pas de nouveau produit. Cette publicité prône le « co-aging » plutôt que l’anti-âge.
Elle met en scène des femmes d’âge mûr qui dansent et chantent autour d’une Anny Duperey qui assume, sans faiblir, ses 70 ans. Elle applique sa crème, se regarde rapidement dans le miroir, avant de spontanément s’engager dans une danse improvisée, sur les notes de la célèbre chanson de Dalida, « Laissez-moi danser ».
Signé par la réalisatrice Lisa Azuelos et conçu par l’agence Change, ce spot est diffusé depuis dimanche 22 octobre 2017.
Parler en publicité de l’âge et du vieillissement
Aujourd’hui, la polémique grandit sur la manière de parler en publicité de l’âge et du vieillissement. En optant pour Anny Duperey, Nivea semble avoir mûrement pesé son choix.
« Dans notre plateforme d’études en ligne, l’actrice ressort comme l’une des personnalités préférées des françaises. Les femmes l’aiment pour son dynamisme, sa gaieté, sa joie de vivre et elle correspond exactement aux valeurs du ‘co-ageing’ que nous voulions mettre en image », explique Morgane Jouot, responsable marketing Nivea pour la France et le Benelux.
Quant au terme de « co-ageing » (co-vieillissement) qu’utilise Nivea, il a été, lui aussi, mûrement pensé. « Dans le mot anti-âge, il y a une tonalité guerrière, l’idée d’une bataille que la femme doit mener en permanence, aidée par la technologie », ajoute Morgane Jouot. « D’où notre idée d’un partenariat entre une marque et sa consommatrice pour gérer les effets du temps qui passe ».
Ce spot nos rappelle le mouvement « Going grey » qui met fin à l’éternelle « quête de la jeunesse » et incite les femmes à assumer leurs cheveux blancs.
Cet article a été publié par la Rédaction le