La m-Santé, ou m-Health, est un secteur en plein boom et la France compte aujourd’hui plus de 7 millions de mobinautes santé.
dmd Santé annonce le le lancement opérationnel de mHealth Quality, premier label participatif et multiexpertises.
« Le marché des applications mobiles de santé explose, il est par ailleurs difficile de juger seul de leur intérêt médical, de leur qualité… mHealth Quality représente l’aboutissement de 3 ans d’évaluation collaborative de la valeur d’usage des mApps en France et un travail important de R&D pour apporter une solution à ce problème. », souligne Guillaume Marchand, Président et cofondateur de dmd Santé.
mHealth Quality : « une marque de confiance identifiable par tous »
Le label mHealth Quality se veut une double réponse à la nécessité de développer la confiance en santé mobile :
- Tout d’abord via la mise en place d’un label certifiant la qualité, au sens large, des applications et des objets connectés.
- Puis à travers un store (disponible uniquement sous forme d’application) dédié à ces applications
labellisées et favorisant donc leur identification et leur repérage.
L’offre de labellisation dmd Santé englobe 3 périmètres distincts, à savoir les applications mobiles de santé, les objets de santé connectés et leurs applications compagnons ou plateformes web et les dispositifs médicaux connectés (mApps ou objets connectés de santé).
Focus dmd Santé : Top 150 des mApps en France, lorsque le top fait un flop !
- 24 % déclarent avoir fait appel à un professionnel de santé pour leur conception.
- 62 % indiquent à qui elles sont destinées.
- 6 / 10 ont un contenu médical ou scientifique, mais seules 2 / 10 citent leur(s) source(s).
- 8 / 10 n’ont pas de CGU.
- 6 / 10 recueillent des données… mais 4 /10 ne disent pas comment ni pourquoi !
Faire un audit complet des solutions de m-santé
Le label mHealth Quality analyse un grand nombre de critères constitutifs de la pertinence et de la qualité des applications de m-santé et de l’objet ou des dispositifs en question. Cet audit garanti alors un véritable retour terrain expert. Sont passés au crible :
- l’analyse juridique et réglementaire
- la conformité éthique
- la sécurité du code
- la valeur d’usage au travers de panel d’usagers potentiels
- la pertinence des contenus médicaux
- le respect de la vie privée
Le procédé de labellisation se veut souple et s’effectue entièrement en ligne. Après catégorisation de l’application selon une grille issue des travaux de R&D de dmd Santé, les audits juridiques, réglementaires, éthiques et sécurité sont entièrement automatisés.
L’auto-questionnaire en ligne permet de garantir l’impartialité de l’audit et laisse le temps à l’éditeur de revenir le compléter quand bon lui semble. Environ 150 questions, adaptées au type d’application déposée, sont posées pour un résultat immédiat.
Si cette étape est franchie, Pradéo, l’expert en sécurité des applications mobiles, prend en charge l’analyse de la sécurité en ligne selon un process également automatisé d’analyse de l’application.
Cet article a été publié par la Rédaction le
Je suis entièrement contre ce genre d’initiative émanant d’une société privée dont le seul but est de vendre…des labels ! Il me semble que ce serait davantage le rôle d’un organisme INDEPENDANT (type HAS, ASIP Santé, CNIL…) en collaboration avec des associations de patients et des professionnels de santé (CNOM par ex). Sachez que ce label mHealthQuality a un coût et non des moindres puisqu’il vous faudra débourser entre 2500 et 8000 euros ! « No money, no label », c’est aussi simple que cela !… Et puis, en quoi cela est novateur puisque il y a déjà en place un autre label qualité proposé par une société concurrente !
Je suis d’accord avec Julie, c’est dommage que ce genre d’initiative proviennent principalement de sociétés privées, qui recherchent le profit absolu, avant de se concentrer sur les patients/utilisateurs finaux.
Cependant, ça reste une initiative louable à la base, qui effectivement, peut accroitre la confiance car aujourd’hui trop de plateformes se proclament qualitative, alors que leur contenu est totalement faux.
Très bon article en tout cas !
Jean