La malvoyance – ou basse vision – est malheureusement monnaie courante chez nos amis les seniors. Elle se définit par une acuité visuelle comprise entre 1 et 3/10e, ou bien par un champ visuel inférieur à 20 degrés pour chaque œil. Ce phénomène touche particulièrement les personnes âgées, notamment du fait de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) mais n’est pas inéluctable.
Comment prévenir la déficience visuelle ? Est-il possible de bien vivre avec cette pathologie ? Comment pallier le handicap visuel ? On vous explique tout…
Vision, un capital à chérir
Environ 285 millions de personnes souffrent d’une déficience visuelle à l’échelle mondiale et 61% de ces personnes sont des personnes âgées de plus de 60 ans. Le vieillissement naturel et la fatigue de nos yeux entraînent un déclin progressif de la vue : baisse de la vision de près (presbytie), vision nocturne déficiente, moins bonne perception des reliefs… En résultent des difficultés pour lire, pour compter la monnaie, pour se déplacer d’une pièce à une autre, ou encore pour conduire.
Aux premiers signes de problèmes de vue, il est important d’aller voir un spécialiste sans attendre pour bien s’équiper avec des solutions adaptées (lunettes de vue, dispositifs spécifiques…) : mieux vaut prévenir que guérir !
La malvoyance chez les seniors
Bien que la malvoyance concerne toutes les tranches d’âge, les personnes âgées sont les premières touchées. Ce n’est pas l’âge en soi qui fait « vieillir » l’œil mais l’apparition de maladies qui favorisent la malvoyance, comme les malformations congénitales, les fragilités du nerf optique, la presbytie…
Parmi les principales causes de déficience visuelle chez les seniors, on retrouve les troubles de la vision non corrigés, la cataracte, le glaucome, ou encore la DMLA (première cause de cécité chez les personnes âgées dans les pays occidentaux), dont les premiers symptômes se manifestent généralement après 50 ans.
La DMLA est une maladie évolutive et chronique, qui nécessite une prise en charge dans la durée, seul le dépistage précoce de la maladie permet d’assurer sa bonne prise en charge et un meilleur suivi.
Priorité à la prévention !
On estime que 80% des cas de malvoyance et de cécité chez les adultes pourraient être évités. Il convient donc de veiller sur sa santé visuelle au fil des années sans négliger les troubles de la vision non corrigés comme la myopie, l’astigmatisme ou l’hypermétropie.
L’Agence Française d’Ophtalmologie recommande d’être particulièrement vigilant en cas d’antécédents familiaux, d’hypertension, de maladies à risque pour la vue (comme le diabète), de traitement médical ou de précédentes maladies oculaires.
La lumière bleue émise par les écrans qui nous entourent au quotidien est aussi un facteur de risque de DMLA. Plusieurs fabricants de lunettes et opticiens en ligne, comme celui-ci, proposent des verres de « photoprotection sélective » pour s’en prémunir, y compris avec des lunettes à verres blanc sans correction optique.
Pallier son handicap visuel, c’est possible !
Une étude, parue dans la revue britannique « The Lancet Global Health », précise que le nombre d’aveugles et de déficients visuels pourrait tripler d’ici l’année 2050 et atteindre les 500 millions.
Bien évidemment, l’une des premières choses à faire et de consulter un spécialiste pour prendre sa santé visuelle en main, lequel pourra vous orienter vers la paire de lunettes qu’il vous faut ou d’autres dispositifs.
De nombreuses techniques ont, par ailleurs, été développées face aux problématiques de malvoyance : le braille, l’informatique adaptée, la rééducation de la vie journalière, les techniques de locomotion privilégiant les autres sens que la vue… Pour autant, ces réponses, du fait de l’apprentissage qu’elles nécessitent, s’avèrent complexes à mettre en œuvre dès lors que la malvoyance s’installe chez les personnes les plus âgées.
Parmi les réponses adaptées aux aînés, des outils tels que des systèmes optique grossissants sont privilégiés. A noter également : les avancées technologiques permettent de développer des prothèses rétiniennes toujours plus perfectionnées, sans oublier les livres audio de plus en plus répandus.
Cet article a été publié par la Rédaction le
bonjour, j’ai 70ans, j’ai malheureusement une DMLA sèche qui me prive de mon oeil droit totalement et grignote jour après jour mon oeil gauche atteint en plus de cataracte. Vous êtes conscients que les adaptations informatiques ne sont pas abordables pour ceux qui comme moi ont une petite retraite! quant aux aides proposées par les MDH elles n’existent que sur le papier hélas ils ne disposent pas de secours pour les malvoyants. Alors que faire? Moi je souhaite m’inscrire comme volontaire à d’eventuelles recherches faites pour apporter une solution à notre problème. Si vous avez des informations sur ces recherches je suis preneuse!
Voilà merci de votre attention , anne verdet