Matooma, leader sur le marché de l’exploitation des objets connectés par cartes SIM, vient de réaliser une levée de fonds d’un million d’euros. Cette opération est tripartite entre les capital-investisseurs régionaux, SORIDEC, JEREMIE LR (Caisse d’Epargne et Région Languedoc – Roussillon) et SOFILARO (Crédit Agricole). Cette levée, réalisée avec l’aide du Cabinet d’avocats d’affaires FIDAL à Montpellier (sous la responsabilité de Maitre DUBERRY), va permettre à la société Matooma de doubler ses effectifs, d’exporter son savoir-faire à l’international et de poursuivre ses investissements en R&D.
L’ascension fulgurante de Matooma sur le marché très porteur des objets connectés
Après seulement 20 mois d’existence, Matooma a tout de la « success story à la française ». Avec plus de 600 clients qui lui font confiance dans les domaines de la santé, de l’énergie, de l’industrie et de la sécurité et 30 partenaires industriels, Matooma a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1 000 000 d’euros et un résultat net positif.
Ces très bons chiffres vont de paire avec la croissance importante du marché des objets connectés. On prévoit, d’ici 2020, 70 milliards d’objets connectés et dès aujourd’hui 6,5 millions d’objets communiquent avec des cartes SIM en France.
Sur ce marché, Matooma fait figure de pionnier et assoit aujourd’hui sa position en annonçant cette levée de fonds. Dès 2014, Matooma souhaite capter 20 % du nombre de nouveaux objets qui communiqueront via une carte SIM grâce à sa plateforme de gestion « M2M Manager » et sa Matoocard : une carte SIM intelligente qui s’interface sur les différents opérateurs afin de permettre une utilisation optimale des différents objets.
Recrutement, développement international et R&D
Ce premier tour de financement permettra à Matooma de soutenir et d’accélérer son développement au profit de ses clients en France mais également d’accélérer son ouverture vers les pays étrangers d’abord en Europe (Espagne, Suisse, Angleterre et Allemagne) et ensuite aux Etats-Unis (d’ici fin de l’année 2015).
Ces moyens financiers vont également permettre à la société de pouvoir poursuivre le recrutement de compétences clés notamment, des commerciaux (en France et à l’étranger), des développeurs Web et également dans les métiers du marketing et de la communication.
Frédéric Salles, président co-fondateur de Matooma précise « Notre enjeu est de développer nos services sur le marché français et européen sur 2014 et de prévoir l’installation d’une agence aux US dès 2015. Nous allons aussi enrichir nos offres avec des innovations que nous souhaitons élaborer en partenariat avec des laboratoires de recherche technologique notamment dans l’analyse prédictive et le Big Data ».
D’ici 2017, Matooma envisage un chiffre d’affaires prévisionnel de 24 millions d’euros.
Cet article a été publié par la Rédaction le