À l’initiative d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, un ministère organise un jeudi par mois, des rencontres entre startups et investisseurs afin de favoriser leurs échanges et de sensibiliser les administrations au numérique et à l’innovation. La dernière a eu lieu le 20 novembre 2014 à l’Hôtel Matignon. Les 6 startups ont été accueillies par Manuel Valls, Premier ministre, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et en en présence de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification.
Parmi les 6 startups à l’honneur, la société montpelliéraine Matooma, spécialisée dans la communication et la gestion des objets connectés, était fière de pouvoir présenter sa « successstory » à des investisseurs, à des responsables de l’administration et de la commande publique. Une belle opportunité pour l’entreprise qui a notamment soutenu la labellisation Frenchtech de la ville de Montpellier.
Créée il y a maintenant deux ans, Matooma s’est rapidement développée pour devenir un acteur majeur sur le marché des objets connectés. Après avoir convaincu près de 800 clients des bénéfices de son offre de gestion des objets connectés par carte SIM, Matooma porte maintenant ses efforts vers l’innovation et le déploiement à l’international. L’objectif ? Créer LE futur réseau mondial de l’Internet des Objets.
Frédéric Salles, président co-fondateur de Matooma, a présenté ses ambitions pour l’année 2015. En évoquant notamment la réalisation d’un deuxième tour de table avec une ambition affichée : devenir le leader mondial de la gestion des objets connectés.
Il conclut sa présentation par une comparaison: « Le point commun entre Facebook, Google, Yahoo et Matooma : les «oo». Mais une différence de taille : leurs financements ! Si les trois premiers, américains, ont pu conquérir le marché d’Internet grâce à des moyens très conséquents, Matooma a aujourd’hui une réelle opportunité d’être l’acteur mondial du secteur de l’Internet des Objets.
Le champion de l’Internet des Objets de demain sera-t-il français ?
Cet article a été publié par la Rédaction le