Dans une lettre ouverte au Président de la République, Joëlle Le Gall présidente de la FNAPAEF se déclare heurtée par certains propos tenus lors son allocution au Conseil Economique et Social le 08 Février 2011.
La FNAPAEF déplore que le discours de Nicolas Sarkozy semblait dénoncer un abandon des personnes âgées par leur famille. Or ces familles sont généralement dévouées à leur parent dépendant et ont elles-mêmes besoin d’aide face à cette situation.
Sur la question de la responsabilité, là encore la FNAPAEF dénonce la situation très difficile que rencontrent les aidants et les familles des malades qui font souvent de lourds sacrifices pour prendre soin au mieux de leur parent.
Dans cette lettre il est donc reproché au chef de l’Etat de méconnaître et de mal juger la situation des familles et des aidants. Ce qui implique que le problème ne porte pas sur la solidarité familiale mais véritablement sur la solidarité nationale.
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Communiqué de presse du Ministère des solidarités et de la cohésion sociale – 5 Avril 2012
Dépendance : la transparence des chiffres
La campagne électorale n’autorise pas toutes les contre-vérités sur un sujet aussi délicat que la dépendance.
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale, rappelle à la Fédération nationale des associations de personnes âgées en établissements et de leurs familles (FNAPAEF) les éléments objectifs et incontestables suivants : le rapport du groupe dirigé par Bertrand Fragonard, de juin 2011, auquel participaient les représentants des parlementaires de la majorité comme de l’opposition, des collectivités locales (ADF et AMF), de l’ensemble des partenaires sociaux, ainsi que des organismes de protection sociale et des usagers, arrive à la conclusion suivante : 24 milliards d’euros de dépenses publiques sont directement liés en 2010 à la prise en charge de la dépendance chaque année dans notre pays.
Une partie de ces dépenses est effectivement supportée par l’assurance maladie mais est directement liée aux besoins spécifiques de la personne âgée dépendante.
Par exemple, les dépenses liées aux interventions des masseurs kinésithérapeutes dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) relèvent des dépenses de médecine de ville mais sont effectivement liées à la perte d’autonomie.