Acteur important dans le domaine de l’habitat intergénérationnel solidaire depuis 14 ans avec 35 résidences ouvertes et près de 6 000 résidents à travers le territoire, Les Maisons de Marianne se sont dotées d’un comité scientifique afin d’éclairer les choix de l’entreprise et orienter ses décisions stratégiques.
Maintien à domicile : la composition du comité scientifique
Stimuler le lien social entre les générations, lutter contre l’isolement et favoriser le bien vieillir chez soi, encourager l’inclusion et la solidarité… le comité scientifique est consulté sur l’ensemble des enjeux économiques, techniques et sociaux liés à l’habitat pour valoriser de nouvelles solutions en réponse aux défis des territoires.
Sa composition reflète cette diversité et associe les expertises complémentaires de trois membres :
- Lara MIGLIACCIO : médecin et neurologue, Institut du cerveau (ICM) et Institut de la Mémoire (IMsA) à la Pitié-Salpêtrière.
- Mélissa-Asli PETIT : docteure en sociologie (Université Paris Descartes) et dirigeante du bureau d’étude et de conseil en sociologie Mixing Générations.
- Guy TAPIE : professeur de sociologie à l’Ecole Nationale supérieur d’architecture et de paysage de Bordeaux.
Depuis plus de 10 ans, Les Maisons de Marianne créent et animent des lieux de rencontres et de partage où chaque personne peut trouver sa place, quel que soit son âge ou ses ressources. Nos programmes sont axés sur l’humain afin de créer des résidences et des quartiers agréables à vivre, animés, où le lien social et la mixité sont privilégiés. Aujourd’hui, avec la création d’un comité scientifique multidisciplinaire composé d’experts reconnus dans leur domaine, nous nous positionnons comme un laboratoire d’idées ouvert, collaboratif et innovant, qui travaille à imaginer le logement de demain pour une société toujours plus inclusive et solidaire.
Éric VIALATEL et Raphaëlle GILABER, Président et Directrice générale Les Maisons de Marianne
Les objectifs du comité
Le concept des Maisons de Marianne répond à un véritable défi du moment lié au vieillissement de la population : permettre aux personnes âgées de rester chez elles le plus longtemps possible et de maintenir un bon niveau d’autonomie, notamment cognitive, grâce à l’interaction avec des personnes
Lara MIGLIACCIO, Médecin et neurologue, Institut du cerveau (ICM) et Institut de la Mémoire (IMsA) à la Pitié-Salpêtrière
plus jeunes. Cela concourt à prévenir la maladie d’Alzheimer ou en tout cas à retarder son éventuelle apparition.
Le comité devra réfléchir et opter pour des solutions répondant à différents points :
- Mener des travaux prospectifs et émettre des recommandations dans une démarche d’amélioration continue du concept pour les résidents (jeunes, familles, personnes en situation de handicap et seniors);
- Soutenir les réflexions et études réalisées par Les Maisons de Marianne afin de sensibiliser et impacter positivement les acteurs économiques ainsi que le débat public surle rôle de l’habitat comme facteur de progrès et d’inclusion sociale ;
- Par une approche multidisciplinaire (sociologie, neurologie, architecture) et en s’appuyant sur l’expérience terrain des équipes Les Maisons de Marianne, esquisser des solutions innovantes adaptées à tous les moments de la vie.
Les Maisons de Marianne permettent de mettre en lien des générations, dans une société où les liens se délitent. Redensifier les solidarités en partant de l’habitat, c’est intéressant, parce que cela crée un socle commun. Il faut ensuite se poser la question de comment on crée le lien et comment on le fait évoluer au fur et à mesure du temps.
Mélissa-Asli PETIT, Docteure en sociologie (Université Paris Descartes) et Dirigeante du bureau d’étude et de conseil en sociologie Mixing Générations
Restaurer du vivre ensemble dans une société essentiellement individualiste et importer une culture domestique dans un ensemble résidentiel sont deux aspects des Maisons de Marianne qui m’intéressent particulièrement. En m’appuyant sur mon expertise du vieillissement dans l’habitat, j’espère pouvoir apporter des éléments de réflexion et d’analyse pour faire vivre ce concept.
Guy TAPIE, Professeur de sociologie à l’Ecole Nationale supérieur d’architecture et de paysage de Bordeaux
Cet article a été publié par la Rédaction le