Les experts en biochimie et en psychiatrie des universités britanniques d’Aberdeen ont expliqué que le chou de Bruxelles pourrait aider à prévenir la maladie d’Alzheimer. En effet, un composé contenu dans le légume vert serait efficace pour protéger le cerveau contre les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson.
Le chou de Bruxelles contiendrait un nutriment capable de lutter contre les maladies neurologiques
Le chou de Bruxelles, à l’instar des carottes, des épinards et des tomates, contient une grande quantité de vitamine A.
Or, une fois ingérée, celle-ci est transformée en acide rétinoïque, lequel pourrait jouer un rôle sur le fonctionnement du système nerveux central de l’homme, notamment sur les troubles neurodégénératifs et psychiatriques chez l’adulte.
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Développer un médicament à base d’acide rétinoïque
L’université d’Aberdeen explique travailler sur un projet visant à développer un composé thérapeutique proche de l’acide rétinoïque.
Bien évidemment, manger des choux de Bruxelles ne suffit pas à prévenir la maladie d’Alzheimer : « Nous ne disons pas que doubler votre portion de choux de Bruxelles va vous empêcher d’avoir Alzheimer », précise le Professeur Peter McCaffery, de l’université d’Aberdeen.
Le composé en cours de développement agirait sur les mêmes récepteurs que l’acide issu des choux de Bruxelles, mais serait plus concentré et « stimulerait le nombre de neurones et de connexions entre eux », selon le professeur McCaffery.
Les essais cliniques pour tester l’efficacité de ce nouveau traitement sur les hommes devraient commencer dans les 2 années à venir.
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