« A l’affût des nouvelles tendances et évolutions de la société », Ralph Hababou dresse dans son dernier ouvrage un état des lieux clair et réaliste des composantes de la planète senior en France : « Exit l’image ringarde et vieillotte du troisième âge d’antan ».
L’avancée en âge des baby-boomers aura permis l’émergence d’une « génération S comme SeniORs » qui continue à travailler, divorce, se remarie, voyage, surfe sur Internet, fait du sport …
Le livre pose la question suivante : nos entreprises sont-elles vraiment à l’écoute et prêtes à satisfaire les attentes de ces clients exigeants, très fidèles et disposant d’un niveau de vie supérieur à toutes les autres catégories de la population ?
L’ouvrage propose ainsi une enquête sur le vieillissement en France et fait des comparaisons au Japon.
Avec 15 millions de personnes de plus de 60 ans, la France vieillit et comptera en 2030 quelque 20 millions de seniors. L’ouvrage S comme SeniORs adresse une critique à la France et à aux entreprises Françaises, auxquelles il reproche « de ne pas se préparer activement à cette déferlante », en négligeant le potentiel économique qu’incarne cette tranche de la population, forte d’un véritable pouvoir d’achat et revendiquant idées, expérience et énergie.
« Il y a de l’or dans SeniOR »… Voilà pourquoi, anticiper et comprendre les attentes des seniors pour leur offrir les meilleurs services possibles, représentent des enjeux marketing et économiques majeurs pour les entreprises françaises. Et préfigurent, sans doute, quelques points de croissance économique pour notre pays.
Analysant l’évolution depuis les années 1970 où au moment du départ à la retraite on pouvait espérer vivre 7 années supplémentaires et observant qu’en 2014 l’espérance de vie des aînés est toujours à la hausse, Ralph Hababou constate que le ce phénomène fait basculer les codes. « Bienvenue donc dans l’ère de « l’homo senectus » ! » Les retraités peuvent profiter d’un bonus de 25 à 30 années de vie supplémentaires après la fin de leur vie professionnelle.
« Il ne s’agit donc plus de rajouter des années à la vie, mais bien d’insuffler de la vie aux années, en relevant moult défis (voyages, création d’une société ou d’une association, retour en entreprise pour partager ses compétences avec les plus jeunes, …) ».
« Prendre soin de nos aînés, c’est prendre soin de nous-mêmes. Si nous savons accompagner adroitement cette évolution, il est probable que toute la société en bénéficiera. N’oublions jamais que les seniors heureux font les sociétés gagnantes! », conclut l’auteur.
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