Le chiffre de 30 milliards annoncé par François Baroin pour financer le cinquième risque est difficilement évaluable. En effet, une partie de la prise en charge des personnes dépendantes comme le temps passé par l’aidant auprès du malade est difficilement chiffrable.
Il y a un risque réel qu’une assurance non-obligatoire invite une grande partie de la population à ne pas se prémunir contre la dépendance. Cependant, un système assurantiel risque également de laisser une partie de la population sur le côté puisque tous ne sont pas égaux face à la dépendance. L’emploi occupé ainsi qu’un niveau de vie élevé sont des facteurs de moindre risque. Les assureurs risquent donc de demander des primes plus importantes aux plus démunis. Le marché assurantiel de la dépendance devrait donc être étroitement régulé.
L’autre option serait de baser le financement de la dépendance sur l’impôt et ses différentes formes, ce qui permettrait une prise en charge équitable.
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