Créé en 2013, le Laboratoire de la Mobilité inclusive (LMI), dédié aux problématiques de la mobilité, facteur clé d’insertion sociale et de développement économique, franchit une étape en devenant une fondation, sous égide de la Fondation FACE avec laquelle il partage un objet social de premier ordre : la lutte contre l’exclusion et toutes les formes de discriminations ou de pauvreté.
La mobilité inclusive, enjeu majeur d’insertion sociale et professionnelle
En France, 20% des personnes en âge de travailler rencontrent des difficultés de mobilité, soit environ 7 millions de personnes. Face à ce constat alarmant, Wimoov et Total ont décidé de rassembler des acteurs majeurs de la mobilité, des transports et de l’insertion professionnelle et sociale, qu’ils soient publics, privés ou associatifs, pour fonder le Laboratoire de la Mobilité inclusive.
Plusieurs missions ont été confiées à ce Laboratoire qui entend associer les forces d’acteurs différents pour faire émerger dans le débat public les enjeux et les défis d’une mobilité accessible à tous et proposer des solutions concrètes et durables.
En devenant Fondation abritée sous égide de FACE, le Laboratoire de la Mobilité inclusive se donne les moyens de prendre part au débat public et de montrer en quoi la mobilité inclusive constitue un enjeu majeur d’insertion sociale et professionnelle.
Vincent Baholet, délégué général de FACE, déclare : « La création de cette fondation doit permettre d’amplifier les travaux de R&D afin de développer de nouvelles solutions en matière de mobilité inclusive et de lever des freins majeurs à l’insertion sociale et professionnelle, à partir du monde des entreprises et avec leurs parties prenantes. »
Identifier les difficultés de mobilité des publics les plus fragiles et promouvoir des solutions
Le Laboratoire de la Mobilité inclusive a mené 3 études permettant de fournir des données et des analyses objectives : « La mobilité des seniors en France », « Accès à la mobilité : étude internationale », et « Mobilité, insertion et accès à l’emploi ».
Ces études montrent que des parts importantes de la population sont concernées par des problèmes de mobilité, et que ces difficultés sont un frein majeur à l’intégration sociale et professionnelle.
En lien avec les recommandations identifiées dans les études, le Laboratoire mène plusieurs groupes de travail (numérique, offre transport/mobilité en agglomération, services civiques, professionnalisation du métier de conseiller mobilité) pour expérimenter différents types de solutions. Le Laboratoire propose également des recommandations spécifiques et des bonnes pratiques dans un plaidoyer en vue des prochaines élections régionales.
Source : communiqué
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