Le décès d’une patiente âgée dans un hôpital parisien pourrait relancer le débat de la géolocalisation

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Une malade de 90 ans atteinte de troubles cognitifs est décédée vendredi dernier à l’hôpital Sainte Périne dans le 16eme arrondissement de Paris, alors qu’elle avait quitté le service où elle était soignée.

Michèle Delaunay a déclaré à ce sujet dans un communiqué qu’il s’agissait d’un « événement grave ».

Le ministère ajoute qu’une « enquête administrative a été aussitôt diligentée par la direction générale de l’AP-HP, pour éclairer les conditions du départ de cette dame de sa chambre, et analyser ce qui a rendu possible que celle-ci n’ait pas été rapidement retrouvée. »

« Les conditions de fonctionnement du service au cours de cette nuit-là seront examinées. Le personnel qui entoure les personnes âgées, que ce soit en unité spécialisée ou en EHPAD, est très engagé, et exerce un métier difficile ; nous devrons être particulièrement attentifs aux circonstances de ce drame et je ne veux -à cette heure- tirer aucune conclusion » a ajouté la Ministre chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie.

Ce triste événement devrait relancer les débats sur l’accompagnement des âgés en institution ainsi que la possibilité d’utiliser des aides techniques pour assister les professionnels du soin telles que la géolocalisation , la détection de fugue ou encore la recherche de personne.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

4 réflexions sur “Le décès d’une patiente âgée dans un hôpital parisien pourrait relancer le débat de la géolocalisation”

  1. Des systèmes relativement simples auraient en effet pu aider à retrouver cette personne âgée : il y a eu tout de même 14h qui se sont écoulées entre le constat de sa disparition et le moment ou elle a été retrouvée…

  2. Un Résident d’une maison de retraite de Saint-Amand-les-Eaux a été retrouvé mort dans la campagne. Il ne s’agit pas d’énumérer les cas mais effetivement de rechercher les solutions. La géolocalisation est effectivement la solution. Mais il est révoltant qu’une technologie aussi à mettre en oeuvre soit aussi coûteuse. le matériel ne coûte pas cher du tout (qques dizaines d’euros) par contre l’abonnement est honteusement élevé alors que l’utilisation de la géolocalisation ne coûte pas. Il y en aura tjs qui affirmeront que si mais c’est déplorablement faux. D’autres diront qu’une vie mérite ce coût d’abonnement. C’est démagogique. La solution au problème existe. Ne succombons à la tentation de promotionner un service hors de prix.

  3. Du matériel de qualité en géolocalisation coûte, même acheté en direct chez le fabricant, tout de même un peu plus que « quelques dizaine d’euros ».
    Quant au tarif d’abonnement il faut voir ce qui vous a été proposé :
    – simple fourniture du matériel avec abonnement type carte SIM classique
    – gestion technique à distance du matériel
    – service de géolocalisation géré à distance avec assistance au suivi en cas d’alerte
    – si il s’agit d’une « géolocalisation locale » (sans utilisation du GPS) : installation/maintenance des antennes relais permettant la localisation
    – …etc.
    Bref il y a de multiples solutions qui répondent à de multiples usages, par ailleurs ces services sont relativement nouveaux et leur déploiement permettra à coup sûr d’initier des économies d’échelle qui participeront à une meilleure accessibilité tarifaire.

  4. Il existe effectivement de nombreuses solutions a ce genre de problème; certaines sont plus pertinentes que d’autres. Vivago propose une montre qui au delà de ses fonctions d’appel infirmière, aurait su détecter si cette personne était sortie du champs de surveillance défini. Dans le cas présent, la montre Vivago aurait même détecter une hypothermie, très rapidement dés que la personne se serait retrouvé dehors dans le froid. Si elle était sortie de l’établissement, l’une des fonctions de cette montre aurait même alerté en temps réel le personnel. Oui des solutions existent a des prix abordables, mais malheureusement nos établissements sont trop souvent dans le curatif plutôt que le préventif. On attend, on attend et apres on pleure….

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