« La vie à la retraite, mode d’emploi » est un ouvrage rédigé par Sylvie Lidgi, Baby-boomeuse, Docteur en sciences sociales et par Mélissa Petit, Génération Y, Docteur en sociologie. La préface du livre est signée par Pierre Bellemare.
Ce « petit manuel à l’usage des retraités débutants » soulève plusieurs questions, ont celle du bénévolat. L’objectif de l’ouvrage est surtout d’aider les retraités débutants à prendre en mains leur nouvelle vie.
Le bénévolat pour donner du sens à sa vie…
« Depuis toujours, on nous a appris que « travailler, être dans l’action » c’est bien, « être sans travail, ne rien faire » c’est mal. Les rentiers chers à Balzac et à Stendhal sont passés de mode. La société renvoie aux retraités une image difficile à porter : celle d’un poids économique et social lourd pour les actifs. »
Ce sont les effets à la fois de la démographie et de la crise qui donnent cette impression. En France, les plus de 60 ans sont passés de 16% en 1950 à 23% en 2012. Ils seront près de 30% en 2020. En France, plus de 700.000 personnes deviennent jeunes retraités chaque année.
Les jeunes retraités contribuent à l’activité économique du pays, soit par un travail rémunéré soit par des actions de bénévolat ou de solidarité familiale. Cependant, ces activités, et leur résultats, ne sont pas toujours reconnus.
Une activité pour s’occuper ou pour donner ?
En France, le bénévolat attire un retraité sur deux. Souvent, le « retraité débutant » souhaite trouver une activité qui l’occupe une bonne partie de la semaine. S’il n’a pas choisi l’option « travail rémunéré », une activité bénévole retiendra peut-être son attention.
Et face à un jeune retraité perplexe ou à un presque retraité qui s’interroge sur son avenir, le conseil « fait-donc du bénévolat » surgit plus souvent qu’à son tour. Même si nombre de jeunes retraités pensent que le bénévolat serait caritatif et humanitaire ou ne serait pas.
Alors en effet, pourquoi pas ? Ou plutôt, pourquoi faire du bénévolat à la retraite ? Quelles sont les raisons profondes qui sous-tendent la démarche ? Comment fait-on le premier pas ? Et surtout quelle activité choisir dans la multitude de possibilités ?
Le chapitre 4 du livre de Sylvie Lidgi et Mélissa Petit s’intitule « Le bénévolat : une autre forme d’utilité sociale ». Il raconte les déboires de Solange et l’expérience réussie de Gérard. Au bout du compte, il aide le lecteur à faire le clair sur la question.
En 10 chapitres, faciles à lire, ce livre traite aussi des loisirs, des amis et relations, du couple, de la retraite en solo, des grands parents et des parents âgés.
Il est préfacé par Pierre Bellemare, qui fête ses 86 printemps cette année, et qui apporte un regard frais sur son parcours de retraité. Sa clé d’une retraite réussie : ne pas s’engager au hasard et pratiquer des activités qui vous passionne.
A la fin de chaque chapitre des questions pour que le lecteur puisse tirer des ensei-gnements personnels de sa lecture.
Cet article a été publié par la Rédaction le
Le bénévolat est justement le thème du prochain apéro izineo !
RDV mardi 2 juin, à 18h30 à La Recyclerie pour échanger sur le sujet. Ingrid, Marie-Claudine et Rémi, qui « s’éclatent comme bénévole », viendront partager leur expérience.
Plus d’infos sur le site d’izineo : izineo.com/blog/2015/05/les-aperos-izineo/
A mardi !
Non, le bénévolat n’est réservé aux retraités mais les jeunes devront également s’y mettre pour le bien de la communauté. Cela leur permettrait également d’être actif socialement ! Mais en tout cas, cet article a su cerner tout ce qui concerne le bénévolat des gens âgés dans la société en général. Merci à l’auteur !
Je pense que le bénévolat devrait être au coeur de notre société au vu de l’économie actuelle, un échange d’expérience contre du temps, beaucoup plus facile à trouver qu’un stage!
Le bénévolat est aujourd’hui trop abandonné par les jeunes malheureusement…
Le jeunes devrait aussi participé
Les jeunes ont déjà énormément de mal à avoir une vie décente avec un salaire de base, ils sont d’ailleurs les premiers bénéficiaires du bénévolat, laissons les tranquilles.
Les retraités dans leur globalité ont du temps et des moyens adaptés à une activité bénévole.
Le poids des retraité, ce n’est pas en France qu’il est le plus lourd, regardons le Japon où le phénomène pose de bien plus grands problèmes.
Les jeunes ne manquent pas de volonté mais plus de temps pour faire des activités de bénévolat. Contrairement aux jeunes retraités, ils ont leur travail ou leurs études, quelques fois également des jeunes enfants à s’occuper.
Et malgré tout ils sont nombreux à venir encadrer les clubs de sports ou a s’impliquer dans les associations bénévoles. Il convient donc de ne pas leur jeter la pierre mais plutôt de reconnaitre que c’est moins facile pour eux.
Les systèmes éducatifs et les enseignants y sont très impliqués et surtout les programmes de volontariat des jeunes…
good
je touche 242 euros du rsa j ai 62 ans suis je obliger de faire du benevolat