Habituellement moins sur le devant de la scène que les médecins et les infirmier.e.s, le métier d’aide-soignant.e connaît aujourd’hui, avec la crise sanitaire, son heure de gloire aux yeux du grand public. Un travail pour les « héros et héroïnes », les « passionné·e·s », autant de qualificatifs qui sont abondamment donnés aux aides-soignant·e·s ces derniers mois.
Pourtant, les établissements où il·elle·s travaillent font régulièrement l’objet de propos dégradants, les EHPAD en tête. L’EHPAD-bashing pose ainsi un paradoxe dans l’opinion publique : des travailleurs et travailleuses acharné.e.s, certes, mais qui maltraiteraient ou laisseraient les aîné.e.s à l’abandon ?
Où est la vérité, dans ces deux discours ?
Ni dans l’un, ni dans l’autre. Le métier d’aide-soignant.e exige un savoir-être et des compétences, pas une vocation innée. Le travail réalisé au quotidien, d’autant plus ces derniers mois, est exceptionnel de professionnalisme et d’attention à l’autre.
Il n’est pas une simple passion inexpliquée et réservée à quelques-un.e.s. Il est grand temps de poser un œil réaliste à ce beau métier, afin de lui donner une juste reconnaissance et attractivité, et mieux comprendre les enjeux qu’il doit relever.
Un métier essentiel pour l’avenir
Rien que dans les EHPAD en France, on estime à 340 000 le nombre d’aides-soignant·e·s supplémentaires dont nous allons avoir besoin d’ici 2040. Le métier en lui-même évolue avec la société, et doit faire face à ses propres défis : polycompétence, formation qualifiante et reconnaissante, valorisation – pas uniquement financière – du métier…
Un live pour valoriser les échanges
Le mardi 24 novembre à 18h18, professionnel·le·s de terrain et dirigeant·e·s, auprès de personnes âgées ou en hôpital, se réuniront en live sur Facebook pour mettre en lumière le juste rôle des aides-soignant·e·s. Les intervenant.e.s échangeront sur les leviers à tirer pour redonner sa vraie valeur à ce beau métier, et relever les défis qui l’entourent.
Cet événement sera animé par Nicolas Froissard, porte-parole du GROUPE SOS.
Cet article a été publié par la Rédaction le