Située sur le Parc Eurasanté à Lille, AlzProtect, société biopharmaceutique engagée dans le développement de médicaments pour le traitement des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, vient d’annoncer que son candidat médicament, AZP2006, « continue de démontrer son potentiel thérapeutique avec une efficacité neuro-protectrice renforcée par une activité anti neuro-inflammatoire ».
Explications…
AZP2006, un médicament développé pour le traitement de la paralysie supranucléaire progressive
AlzProtect développe ce que l’on appelle un « candidat médicament », l’AZP2006, qui possède un mécanisme d’action innovant agissant sur la majorité des causes de la paralysie supranucléaire progressive (PSP), une maladie rare dont les causes sont proches de celles de la maladie d’Alzheimer.
L’AZP2006 a obtenu le statut de « médicament » orphelin par l’agence Européenne du médicament pour le traitement de la PSP. Il a été testé sur des sujets sains lors de deux études cliniques de phase 1 et a démontré une excellente tolérabilité sans effet indésirable. Un complément d’étude de phase 1 sera prochainement effectué avant de pouvoir les tester sur des patients atteints de PSP.
L’AZP2006, actuellement en phase clinique 1
Actuellement en phase clinique 1, l’AZP2006 a fait l’objet de tests qui semblent avoir démontré sa capacité à stimuler la libération de facteurs neurotrophiques et à favoriser la croissance des neurites dans des modèles précliniques in vitro (ndlr : la croissance des neurites est essentielle au maintien et à l’induction des connections entre neurones).
En outre les dernières recherches ont révélé que l’AZP2006 diminuerait de façon significative la neuro-inflammation désignée comme l’une des causes des maladies neurodégénératives.
Philippe Verwaerde, Président et directeur scientifique, a déclaré « L’AZP2006 ajoute une corde à son arc et continue de nous étonner avec une efficacité décuplée dans des modèles représentatifs de la neurodégénération ». Laurent Dupire, directeur général, a ajouté « ces bons résultats renforcent notre position à l’occasion de notre levée de fonds qui nous permettra de compléter notre dossier avant les premiers tests chez les patients ».
Source : communiqué de presse
Cet article a été publié par la Rédaction le
Bonjour,
avec les résultats obtenus jusqu’ici avec l’AZP2006, peut-on s’attendre à ce qu’il soit administré à des patients atteints de la PSP au cours de 2017 ?
Si oui, est-ce que les patients du Canada pourront en faire partie et si oui quel sera la procédure d’adhésion au test.
Merci
Bonjour
Mon père 71 ans, est atteint de cette maladie, depuis maintenant 3 ans.
Nous habitons à l’île de la Réunion, et la maladie est très peu connue
Serait il possible également de faire partie du projet « test » ?
Vous remerciant
Bonsoir, nous habitons au Maroc et ma tante vient d’être diagnostiquée de la maladie PSP. Comment peut-elle adhérer au test? Merci
Bonjour,
Ma mère qui a 82 ans vient d’être diagnostiquée de la maladie PSP.
Voici mes questions :
Peut-on s’attendre à ce le médicament AZP2006 soit administré à des patients atteints de la PSP au cours de 2017 ? Si oui, est-ce que les patients du Canada pourront en faire partie et quelle serait la procédure d’adhésion au test.
Dans l’attente d’une réponse.
Vous remerciant.
AZP2006
peux tu être cobaye de ce médicament ?
mon époux 72 ans est diagnostiqué psp tombe beaucoup …..
et je suis encore en activité …
un peu désemparée de le voir ainsi se dégrader
il est en essai de rivagasmine …en patch
Ma sœur a 62 ans et pourrait être une excellente candidate!! Elle en souffre depuis 3 ans.
Bonjour. Où en est-on de la mise sur le marché de ce fameux médicament? je me doute que de nombreux aspects financiers sont en jeu, mais pourrait-on penser aux malades?
Merci
Bonjour,
Mon mari habite Maurice.
Votre article date de 2017.
Pourrait on espérer que le ASP puisse être obtenu aujourd’hui?
Pourrait il être cobaye? Il a 81 ans.
S’il vos plaît… aidez nous.
Bien à vous
Chantal Noël
Bonjour ,
Ma soeur Michéle est atteinte de la PSP .
Elle n’a que 69 ans !
Son mari se démène pour améliorer son quotidien et retourne ciel et terre pour rentrer dans un protocole mais en vain . Hôpitaux de Paris (Pitié Salpêtrière ,Toulouse,Lille).Je vous passe les détails de toutes les démarches entreprises pour un retour à la case départ.
Il a souhaité que son épouse fasse parti d’un nouveau protocole en place à Lille mais s’est vu refusé ce dernier en raison de la distance qui sépare Toulouse son lieu de résidence avec Lille ,même après avoir donné des garanties écrites d’assiduité , proposant de se déplacer et de rester sur place le temps nécessaire au traitement tout en supportant totalement les frais de ce déplacement.
Merci ! pour le peu d’empathie .!!!
Face à cet échec, mon beau frère va orienter ses recherches vers des pays Européens ,voir internationaux (EU,Canada….) .
Que faire pour être entendu et écouté des divers organismes avec qui il est en contact : Hôpitaux, médecins etc..avec un constat de manque de coordination entre les CHU qui ne sont au courant des protocoles mis en place sur notre territoire dans les différents CHU de France et de Navarre ! Très surprenant !!!!
Pendant ce temps la maladie avance inexorablement sans rien pouvoir tenter malgré la volonté d’être cobaye d’un candidat médicament.
Comprenez -vous la détresse et la révolte de ces patients et de leur entourage face à cette inertie .
Oui c’est surement un coup d’épée dans l’eau mais aussi un « coup de gueule » pour ne pas laisser les patients et son accompagnant dans l’isolement total .
Si je pouvais sensibiliser une personne qui puisse faire avancer ses démarches et ralentir la maladie grâce au « candidat médicament. »
A bon entendeur .
Merci .
André