Un sondage CSA indique que 57% des français ne souhaitent pas qu’une assurance dépendance obligatoire soit mise en place pour financer le cinquième risque.
Corrélativement, seulement 49% des personnes entre 45 et 75 ans se disent préoccupées par le risque de perte d’autonomie. Cela reste assez faible, bien que 84% jugent que ce sujet est une des priorités nationales.
Une assurance privée obligatoire sur le même modèle que les assurances pour voitures ou maisons rebute néanmoins plus de la moitié de la population française. Puisque moins de la moitié s’inquiète de la dépendance, on peut en effet comprendre que l’idée de payer une assurance supplémentaire soit rebutante.
Pourtant d’autres solutions de financement trouvent au contraire un accueil favorable auprès du public. En effet, 85% des sondés se disent intéressés par l’idée d’une assurance dépendance comprise dans leur complémentaire santé.
Aujourd’hui seulement 16% des français se disent intéressés par la souscription volontaire d’une assurance dépendance, et 75% de la population souhaiterait un encouragement de l’Etat.
Pour Bernard Spitz, le président de la FFSA une incitation du gouvernement par la défiscalisation ou des mécanismes d’aide à l’acquisition devra être suffisamment intéressante pour que la couverture devienne universelle.
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Les contrats responsables sont censés modérer les tarifs des professionnels de santé et redonner du pouvoir d’achat aux salariés. Je n’y crois pas : les salariés vont débourser davantage et l’Etat va perdre des centaines de millions d’euros de recettes fiscales et sociales.
Applicables en principe le 1er janvier 2015, les contrats responsables d’assurance santé vont fixer des planchers et des plafonds de remboursement pour tous les frais de santé. Exemples : 56 euros maximum pour un médecin dont le tarif opposable est de 28 euros, 450 euros pour une monture de lunettes et des verres simples, 700 euros s’il s’agit de verres complexes etc.