L’APF salue et soutient la proposition de loi visant à apporter une reconnaissance sociale aux 8,3 millions de proches aidants en France. Cette proposition répond aux principales demandes de l’association concernant le congé proche aidant : son indemnisation et sa durée d’un an rendue possible pour chaque personne aidée.
Rejetée par la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi sera discutée en Séance plénière le 8 mars prochain.
Une proposition de loi soutenue par l’APF
L’APF soutient cette proposition de loi « qui apporte une vraie réponse aux besoins des proches aidants ».
En proposant d’indemniser le congé de proche aidant, elle « facilite le maintien d’une vie professionnelle sans faire dépendre les aidants de la générosité de leurs collègues » (47% des aidants occupent un emploi et seuls 8% ont recours aux congés existants). En outre, elle « prend en compte le fait que dans une vie on puisse être un temps aidant de son enfant ou de son conjoint puis de son parent, et ne limite pas ce congé à un an sur l’ensemble d’une carrière professionnelle, mais à un an par personne aidée ».
L’APF attend donc des députés une mobilisation pour permettre aux millions d’aidants de concilier leur vie professionnelle avec l’aide apportée à un proche.
Source : communiqué de presse
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