L’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (A.N.A.P), a publié le 10 mai dernier une étude sur près de 25 activités en télémédecine. Cette étude devrait servir de base pour favoriser l’application de la mise en œuvre du Plan national de déploiement de la télémédecine.
Au travers de ce document et des 25 activités passées au crible par l’ANAP, il est fait mention de la complexité d’établir des modèles de développement pour ces dernières. Tant au niveau organisationnel, qu’au niveau des retours positifs sur investissements, il apparaît difficile de déterminer un visage sur les bonnes pratiques à adopter pour un champ encore balbutiant en France. Dès lors, l’étude se consacre à rappeler dans les grandes lignes les préconisations d’usage :
- une activité de télémédecine repose sur « un projet médical répondant à un besoin »,
- « un partage médical fort, soutenu par un coordonnateur »,
- « une organisation adaptée et obéissant à un protocole »,
- « des nouvelles compétences à évaluer »
- et « un modèle économique construit ».
Hétérogénéité des pratiques et des organisations, absence d’un modèle pérenne de financement, incapacité à transposer des modèles économiques étrangers, la route est encore longue pour dégager un modèle économique français pour la télé-médecine et les pionniers dans ce secteur n’ont pas fini de se battre pour asseoir leurs activités.
> Consulter le rapport de l’ANAP « La Telemedecine en action »
> Visiter le site de l’ANAP
Cet article a été publié par la Rédaction le