« L’affection, premier besoin des personnes âgées » d’après une étude

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Selon l’étude « Les Français et les liens entres les générations », dévoilée à l’approche de la journée internationale des personnes âgées et de la Semaine bleue, l’affection est le premier besoin des personnes âgées. Cette étude a été réalisée et initiée par l’association Les Petits Frères des Pauvres et la fondation Monoprix/BVA.

logo-les-petits-freres-des-pauvresPrès de la moitié des plus de 65 ans ont un fort besoin d’affection

les fleurs de la fraternité intergénérationnel les petits frères des pauvresA hauteur de 45%, l’affection est le premier besoin cité devant l’aide concrète, telles que les tâches pénibles du quotidien. Ce besoin est toutefois sous estimé par les jeunes générations. Par ailleurs, un Français sur deux estime que les jeunes générations et les générations âgées ne se comprennent pas toujours ; néanmoins, la majorité des Français estime que les personnes âgées peuvent faire bénéficier les jeunes de leur expérience de vie.

6 Français sur 10 perçoivent les 18-34 ans comme individualistes, alors que les petits frères des Pauvres constatent au contraire une hausse de l’engagement bénévole des plus jeunes depuis 2 ans.

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Un besoin de lien social clairement exprimé par les personnes âgées

Avec 70 ans d’expérience dans le maintien du lien social des personnes de plus de 50 ans, l’association Les Petits Frères des Pauvres constate au quotidien ce besoin permanent de contact, d’affection, de relations des personnes âgées. C’est d’ailleurs le coeur de l’action de l’association. Et c’est en « brisant les barrières » et en allant à la rencontre de leurs aînés que les jeunes générations changent leurs perceptions.

Deux générations qui ne se comprennent pas toujours

Ce questionnaire révèle un paradoxe : si plus d’un Français sur deux estime que les jeunes générations et les générations âgées s’entraident, les deux tiers pensent qu’elles ne se comprennent pas bien.

« Les jeunes n’ont pas le même langage que les personnes plus mûres, c’est pas commun. Mais cette nouveauté, ça a changé mon regard sur la jeunesse. Et en apprenant à se connaître on se respecte », explique Nicole 80 ans, personnes accompagnée par les Petits  Frères des Pauvres.

Parkinson -Aidant - Intergénérationnel -Solidarité shutterstockPromouvoir les relations entre les générations, un enjeu pour la société de demain

61% des Français perçoivent les jeunes comme individualistes, parmis lesquels 62% des jeunes eux-mêmes qui portent un jugement identique sur les membres de leur génération.

Pour  Armelle de Guibert, Déléguée générale des petits frères des Pauvres « faire se rencontrer les générations est un formidable défi. Les préjugés tombent, les regards changent. En 2015, nous avons accueilli 30% de jeunes bénévoles supplémentaires. Favoriser ces rencontres doit devenir une priorité pour redonner à notre société ses valeurs de partage et de fraternité ».

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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