La thérapie occupationnelle, une approche qui consiste à guider les particuliers à leur domicile dans des exercices personnalisés, est en train de faire ses preuves, notamment sur des patients atteints de démence, comme les personnes atteintes d’Alzheimer. Comme le souligne une étude, cette thérapie non médicamenteuse ralentirait leur perte d’autonomie.
La thérapie occupationnelle vise à réduire les troubles du comportement
La réduction de la perte d’autonomie est un des enjeux de la thérapie occupationnelle, tout autant que la diminution des troubles du comportement chez les personnes atteintes d’une forme de démence, et notamment de la maladie d’Alzheimer.
Si différentes études ont déjà montré les bénéfices de cette alternative dans le ralentissement de la perte d’autonomie et des troubles du comportement inhérents à la maladie d’Alzheimer, les chercheurs de l’Inserm se sont intéressés à ses effets sur le long terme et dans des conditions de soins de routine. Leurs travaux ont été publiés dans le Journals of Alzheimer’s Disease.
Une étude qui souligne que la thérapie occupationnelle améliore significativement la qualité de vie
Les scientifiques ont recruté 421 patients atteints de démence, qu’ils ont suivis pendant 6 mois. Ils ont comparé leur évolution clinique du début de la thérapie à sa fin. Ils ont ensuite reconvoqué les participants pour étudier les effets de la thérapie occupationnelle sur le plus long terme. Ils précisent :
« Les résultats indiquent que les troubles du comportement des malades, le temps passé par les aidants à s’occuper de leur proche malade et la charge émotionnelle associée à cette prise en charge, avaient significativement diminué au cours des 3 mois d’intervention et étaient stables après cette période. »
« Les patients diagnostiqués les plus récemment retiraient le plus d’avantages en termes de déclin fonctionnel, notent les auteurs. Ces découvertes suggèrent que la thérapie occupationnelle devrait concerner prioritairement les patients aux stades précoces de la maladie d’Alzheimer afin d’optimiser ses éventuels bénéfices cliniques ».
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La thérapie occupationnelle, un réel potentiel en termes de bien-être
« Cette étude souligne le potentiel de cette prise en charge en termes de bien-être des patients et de leurs aidants », insistent les chercheurs.
L’équipe de l’Inserm conduira dans un second temps un essai dans le but de comparer l’efficacité de la thérapie occupationnelle sur une période supplémentaire de 4 mois par rapport à la prise en charge habituelle telle que recommandée.
Cet article a été publié par la Rédaction le
Bonjour, est-il possible d’avoir un lien de l’étude ? À défaut un cas pratique avec cette démarche ? Merci d’avance.
Bonjour,
Vous pouvez vous référer à l’article suivant : http://content.iospress.com/articles/journal-of-alzheimers-disease/jad160820
Bien cordialement,
La Rédaction