La startup CityZen Mobility recherche 300 Chauffeurs Compagnons pour accompagner les personnes âgées et fragilisées.
La startup CityZen Mobility, premier service de Voiture avec Chauffeur Compagnon (VCC) pour les citoyens fragiles, dépendants et handicapés, recherche 300 Chauffeurs Compagnons d’ici la fin 2018 pour soutenir son développement. L’entreprise, qui s’adresse aux professionnels en charge de ces personnes fragilisées (résidences, mandataires judiciaires, associations, etc.) a d’immenses besoins… Qui plus est en été, période qui nous rappelle à quel point tout devient beaucoup plus difficile pour nos aînés et leurs aidants en matière de mobilité.
17 millions de citoyens ont des difficultés à se déplacer en France
Environ 17 millions de citoyens ont des difficultés à se déplacer, dont 15 % sont pris en charge par des institutions, qui perdent beaucoup de temps à organiser et à planifier les transports.
CityZen Mobility propose à ces structures professionnelles qui encadrent des personnes âgées et handicapées la prise en charge complète du transport de leurs bénéficiaires, que ce soit dans le cadre de sorties individuelles ou de groupe.
Une cible prioritaire est ainsi les 8 000 établissements (résidences, EHPA(D), etc.) pour seniors.
Le transport est important, l’accompagnement est primordial
Le service CityZen Mobility consiste en comprendre les besoins, puis conseiller sur les configurations de transport les plus adaptées. Après, il faut organiser, optimiser les véhicules, puis prendre en charge le transport en mettant à disposition des Chauffeurs Compagnons expérimentés, en proposant un service adapté, accompagné et personnalisé. Il faut également gérer les imprévus comme les changements de dernière minute, puis réaliser un reporting qualitatif et quantitatif.
Guillaume Mathieu, CEO et fondateur de CityZen Mobility, explique : « Chez CityZen, le transport est important, l’accompagnement est primordial. Nos partenaires Chauffeurs Compagnons sont au cœur de l’entreprise. Demain, avec le véhicule autonome, ils seront toujours au cœur de l’entreprise. Le revenu minimum d’un trajet est trois fois supérieur au marché. Et notre stratégie de développement ainsi que notre modèle d’organisation et d’optimisation nous permettent de proposer des tarifs compétitifs. Le marché propose des services de mise en relation automatique pour des personnes qui n’ont pas de besoins spécifiques, pour aller du point A au point B, avec un service se limitant à la prestation de conduite. CityZen Mobility propose un service personnalisé, porte à porte, main à main, siège à siège. Par exemple pour un accompagnement de son appartement à sa place assise dans le train, ou la salle d’attente de son médecin, ou pour aller faire une course en ville : CityZen Mobility attribue le Chauffeur Compagnon qui a la bonne formation (par exemple Alzheimer) et le bon véhicule (par exemple Berline avec plancher bas). »
Lire aussi : Découvrez le portrait de 6 chauffeurs VTC seniors dans le livre « Histoires de chauffeurs »
Des Chauffeurs Compagnons expérimentés au cœur d’un service humain et numérique
CityZen Mobility sélectionne, recrute et forme un réseau de chauffeurs qui sont au cœur de son dispositif et l’un des principaux facteurs-clés de succès de son modèle.
Pour Guillaume Mathieu : « Nous pouvons compter aujourd’hui sur un réseau de 100 Chauffeurs Compagnons, majoritairement des petites entreprises de chauffeurs déjà expérimentés. Ce peuvent être d’anciens ambulanciers qui ont créé leur société, des chauffeurs qui ont déjà fait du transport pour enfants handicapés. Nous avons aussi un parcours de formation.
Certains connaissent le transport et sont formés aux besoins spécifiques, par exemple pour gérer un fauteuil pliable ou fixe. Mais ils n’ont pas forcément la connaissance de l’écosystème des personnes âgées, des acteurs, de ce qu’il faut faire, une multitude de petits gestes. Si la personne a un rendez-vous médical par exemple, est-ce que je dois vérifier qu’elle a pris sa radio avant de partir. »
Avec un accent très important mis sur les relations humaines. Guillaume Mathieu continue : « Quand le chauffeur arrive chez la personne âgée, si elle n’ouvre pas sa porte et qu’elle ne répond pas au téléphone que fait-on ? Si elle dit « Non, je ne vais pas dans mon accueil de jour aujourd’hui, je ne l’ai pas prévu », qu’est-ce qui se passe ? Il ne suffit pas d’envoyer une alerte à la directrice de l’accueil de jour. Il faut l’appeler pour qu’elle nous dise ce que l’on doit faire. Et ensuite, faire le lien avec le chauffeur et la personne âgée. »
Cet article a été publié par la Rédaction le