La Journée nationale des aidants se tiendra le 6 octobre 2016, sous le marrainage de Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat et chargée des personnes âgées et de l’autonomie. Elle aura pour objectifs d’informer les entreprises, de sensibiliser les actifs aux aides existantes et de mobiliser tous les acteurs du soutien aux aidants.
La Journée nationale des aidants, une journée pour dire Je t’aide
De nombreuses actions seront organisées dans toute la France. Il pourra s’agir de pièces de théâtre, d’ateliers de yoga, ou encore de séances de sophrologie. Ces actions permettront aux Français de s’informer sur leurs droits, les aides existantes et les démarches à effectuer pour faciliter leur quotidien.
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Une conférence-débat sur la thématique : « Salariés aidants, quels enjeux pour l’entreprise ? », organisée en partenariat avec l’AFNOR et l’ANDRH, en présence de Pascale Boistard, aura lieu à cette occasion. Elle aura pour objectif de débattre avec des DRH autour des problématiques des aidants et d’identifier des pistes de réflexion d’actions. Un livret d’information reprenant les discussions et conclusions sera édité à l’issue de la conférence.
Un kit des aidants sera mis à la disposition des DRH dès le 6 octobre. Ludique et interactif, il présentera l’aidant dans son quotidien : à la maison, à l’hôpital, en maison de retraite, au travail, en vacances, face à l’administration.
Quelques chiffres repères pour représenter les aidants dans la société
Aujourd’hui, 11 millions de personnes sont des proches aidants en France. Parmi eux, plus de 50% sont en activité professionnelle ; et tout laisse penser que plus de 20% des actifs joueront un rôle d’aidant dans les années à venir.
Etre aidant a un impact sur les conditions de travail. En effet, pour 33% d’entre eux, la situation a un impact négatif sur la vie professionnelle ; 58 % déclarent, quant à eux, avoir du mal à concilier travail et obligations familiales.
De plus, plus de 21% des salariés aidants n’informent pas leur employeur de leur situation. « Les aidants ont le sentiment qu’ils vont perdre leurs reconnaissances professionnelles s’ils parlent de leur situation, auquel s’ajoute la peur d’une perte de salaire », précise Clémentine Scherer.
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Une méconnaissance des dispositifs d’aide
Les salariés aidants ne connaissent pas forcément l’ensemble des aides et des ressources mis à leur disposition.
La loi ASV permet à présent de faciliter les conditions pour que les salariés aidants puissent prendre un « congé de proche-aidant » de 3 mois renouvelables, avec la possibilité de négocier un temps partiel avec l’employeur.
La loi prévoit également le droit au répit pour permettre aux proches aidants de se reposer ou de s’accorder du temps libre.
« Plus les entreprises mettent à disposition un environnement de travail favorable aux salariés qui leur permet de concilier travail et vie familiale, plus les salariés y trouveront une forme d’épanouissement », conclut Franck Guichet.
Cet article a été publié par la Rédaction le