A l’occasion de son troisième plateau, la Fondation Korian pour le bien-vieillir a présenté les premiers résultats de l’étude LEDEN (Effects of a Long-term Exercise program on functional ability in people with DEmentia living in Nursing homes) menée en collaboration avec le Gérontopôle de Toulouse.
Cette étude pilote a pour objectif de comparer les effets d’un programme d’activité physique et d’un programme d’activités socialisantes, sur les capacités fonctionnelles et sur les symptômes neuropsychiatriques de résidents de maisons de retraite médicalisées souffrant de troubles cognitifs.
Une étude pour comparer les effet d’un programme d’activité physique et d’un programme d’activités sociabilisantes
Deux groupes ont été formés dans sept maisons de retraite Korian, qui se sont portées volontaires : un premier groupe témoin qui a participé à des activités socialisantes (comme des séances de chant ou d’arts plastiques) et un deuxième groupe expérimental qui s’est livré à des séances d’activités sportives.
Les deux groupes ont bénéficié de deux interventions par semaine d’une durée de 60 minutes. Pour comprendre et déterminer les effets d’une activité physique et sociale sur les résidents atteints de troubles cognitifs, plusieurs variables ont été analysées comme la capacité fonctionnelle, la fonction physique (vitesse de marche, levé de chaise…), les fonctions cognitives et les troubles du comportement.
Après les six premiers mois de l’étude, les résultats ont montré que les deux types d’activités proposés ont pour effet de stabiliser, voire de ralentir le déclin naturel observé chez les participants.
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Une analyse scientifique au service du bien-vieillir
L’analyse de variables supplémentaires a permis de porter un regard nouveau sur l’accompagnement et le soin portés aux résidents atteints de troubles cognitifs mais a aussi permis de mettre en évidence des différences significatives entre le groupe témoin et le groupe expérimental.
Ainsi, les résidents ayant bénéficié d’une activité sociale ont vu l’amélioration de leur statut nutritionnel, tandis que le nombre de chutes non graves a diminué chez les résidents qui ont participé aux séances d’activités physiques.
Outre l’analyse des données scientifiques, les chercheurs se sont aussi intéressés aux retours d’expériences des soignants qui sont chaque jour au contact des aînés. Les informations recueillies ont permis d’établir un lien entre la pratique d’une activité et l’amélioration de la qualité de vie.Menée par le Professeur Yves Rolland et les médecins coordonnateurs des maisons Korian, l’étude a été publiée dans la revue scientifique américaine JAGS (The Journal of The American Geriatrics Society).
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Cet article a été publié par la Rédaction le