Les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, explorent pour cette troisième thématique 2022 l’enjeu du bien vivre et du bien vieillir. Après s’être penché sur l’aidance, puis la perception du vieillissement par les Français, ce troisième volet interroge les conditions d’une vieillesse « heureuse ».
Le bien vieillir n’est plus un sujet tabou aujourd’hui. Attachés au lien social, facteur clé d’une vieillesse « heureuse » les Français font confiance aux nouvelles technologies pour maintenir les seniors connectés. Un rempart contre l’isolement qu’illustrent aussi les nouveaux modes d’habitat partagé comme les cohabitations intergénérationnelles, qui séduisent plus de trois Français sur quatre.
Flavien Neuvy, Directeur de l’Observatoire Cetelem
Pour 85% des Français, une vieillesse heureuse se traduit par la santé avec notamment la mobilité qui est la condition pour vivre épanoui. Les loisirs sont aussi très important pour 51% des français, qui considèrent la pratique d’activité plus importante que les enjeux financiers. En effet, la pratique d’activité permet l’échange et le maintient de liens sociaux. C’est pourquoi 55% des Français considèrent qu’il faut être bien entouré comme par exemple la cohabitation entre seniors ou entre un senior et une personne plus jeune (73%).
La technologie permet d’exercer ces enjeux multiples puisqu’elle lutte contre l’isolement, améliore le confort de vie et accroit donc le bien-être. Ces outils semblent favoriser aussi le maintien à domicile qui est solution privilégiée par la majorité des Français (92%). Ils ne sont que 3 sur 10 à penser qu’une maison de retraite ou un EHPAD peut offrir une vieillesse convenable.
Les meilleurs anti-âges ? La santé et l’hygiène de vie
62% des Français considèrent que le symbole d’une vieillesse « réussie » réside dans une forme physique optimale. Cependant, les plus âgées trouvent que quelqu’un qui a bien vieilli est avant tout quelqu’un qui est resté jeune dans sa tête.
Les Français sont d’accord pour dire qu’une vieillesse heureuse est une vieillesse en bonne santé et avec de l’autonomie. Si avoir des revenus confortables fait partie des critères d’une vieillesse heureuse aux yeux des Français, seuls 35% y voient un critère « très important « . Les autres considèrent qu’être bien entouré et le fait de pratiquer des activités est plus important qu’une bonne situation financière. Pour finir, garder une activité professionnelle (19%) ainsi que conserver une sexualité épanouie (17%) sont des facteurs secondaires.
Afin de ralentir la vieillesse, le constat est unanime : le sommeil, l’exercice physique et l’alimentation saine sont des critères importants. À l’inverse, le tabac, l’alcool et la pollution sont des substances à éviter pour rester jeune plus longtemps. Ainsi, les Français privilégient les habitudes de vie au produits cosmétiques anti-âge. En effet, moins de la moitié de la population juge efficace les cosmétiques, soins et compléments alimentaires anti-âge. Aussi, 73% des Français refusent catégoriquement la chirurgie esthétique anti-âge. Dans cette optique d’avoir l’air jeune, les Français dépensent en moyenne 157€ par an, un montant doublé (206€) chez les femmes.
La retraite, une opportunité !
Les Français qui ne sont pas encore à la retraite envisagent cette dernière pour passer du temps avec leurs proches (89%), se reposer (86%), pratiquer un loisir rêvé (83%) voire voyager (79%). Concernant leur argent, seuls 58% pensent avoir assez d’argent pour profiter de la retraite et 56% anticipent déjà des revenus complémentaires.
Conserver un lien social via les cohabitations et la technologie
88% des Français considèrent qu’il est important d’utiliser la technologie pour lutter contre l’isolement, améliorer le confort de vie ou encore accroître le bien-être. Par exemple, les services connectés amélioreraient la qualité de vie des seniors (courses en ligne, applications de messagerie et d’appels vidéos, robot d’assistance etc.). Heureusement, les technologies ne sont pas les seules solutions pour maintenir un lien social : les cohabitations (entre seniors ou bien intergénérationnelle avec des jeunes) ou le passage des aides à domicile sont des critères importants pour pallier l’isolement des seniors.
Voir le rapport complet de l’étude.
Cet article a été publié par la Rédaction le