Dans l’objectif de diminuer la prise de médicaments et de contribuer au bien-être de ses résidents, notamment ceux atteints de la maladie d’Alzheimer, le groupe Korian est en train de finaliser un protocole thérapeutique non médicamenteux qui sera déployé dans l’ensemble de ses établissements.
Un protocole thérapeutique en test dans 11 régions
Après une première expérimentation auprès de 7 établissements du groupe en 2015, Korian a travaillé sur un protocole thérapeutique applicable dans toutes ses structures.
Ce dernier doit permettre de normaliser les dispositifs pour sortir les thérapies non médicamenteuses de leur stade empirique. Il est actuellement testé dans onze établissements. Au total, 8 formations et outils de thérapies non médicamenteuses ont été retenus.
Parmi eux, on retrouve l’approche Montessori, une formation au Ludospace Korian ainsi que des outils tels que des jeux de mémoire sur tablettes ou encore un chariot d’activités flash.
– Thérapies cognitives : formation Montessori, ateliers de stimulation cognitive sous format digital et papier (ex : ateliers mémoire), activités domestiques adaptées (méthode Montessori)
– Thérapies comportementales : espace ou chariot Snoezelen, chariots d’activités flash, espace ludique…
– Thérapies fonctionnelles : stimulation de l’activité physique, adaptation de l’environnement, prévention des chutes et rééducation de l’orientation…
Une approche clinique positive
« Ces dernières années, de très nombreuses activités de thérapies non médicamenteuses se sont déployées sans ancrage dans un réel programme thérapeutique individuel (…) Nous avons souhaité travailler sur un véritable protocole thérapeutique combinant des thérapies cognitives, fonctionnelles et comportementales au travers d’une approche clinique positive ».
« Nous raisonnons sur les capacités et les compétences de la personne plutôt que de nous focaliser sur ce qu’elle ne sait plus faire », indique Didier Armaingaud, Directeur médical, Ethique et Qualité du groupe Korian.
« Il faut faire évoluer les pratiques des professionnels qui ne doivent plus seulement repérer les problèmes des résidents mais aussi leurs capacités », poursuit le Didier Armaingaud.
Le protocole se base sur une approche clinique positive, laquelle se focalise sur les capacités préservées plutôt que sur ce qui fait défaut à la personne. Une évaluation personnalisée préalable à la prescription est ainsi réalisée pour chacun des patients concernés, sur la base d’une grille des capacités préservées élaborée par Korian.
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