La Journée Mondiale de l’Ostéoporose, initiée par l’International Osteoporosis Fondation (IOF), se tiendra le 20 octobre 2016, l’occasion de communiquer sur les risques de cette pathologie, notamment en l’absence de diagnostic.
Une baisse alarmante du traitement de l’ostéoporose encourage les associations à renforcer leurs dispositifs d’information à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Ostéoporose, le 20 octobre 2016. Sensibiliser, tel est ainsi le maître-mot de cette journée.
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L’ostéoporose, une maladie insuffisamment reconnue
L’ostéoporose est une maladie fréquente mais insuffisamment reconnue, alors qu’en France, on estime qu’un homme sur cinq souffre d’ostéoporose, contre une femme ménopausée sur trois (soit entre 2 et 3 millions de françaises).
Il s’agit d’une maladie grave. En effet, le nombre de fractures du col du fémur s’élevait à 54 000 en 2013 en France (source : Cnam) avec une mortalité de 20% dans l’année suivante. C’est également une maladie coûteuse puisque le fardeau économique des fractures de fragilité a été estimé à 4,8 milliards €, dont 2,5 pour les seules fractures du col du fémur.
Compte tenu des projections démographiques pour 2025, le nombre de fractures incidentes passera de 376 000 (hommes et femmes confondus en 2010) à 491 000 (2025), entraînant une augmentation des coûts de 26%.
L’ostéoporose n’est cependant pas une fatalité. Il existe des tests du risque d’ostéoporose et des traitements efficaces, réduisant de 40% à 70% les fractures vertébrales et de 40% à 50% les fractures du col du fémur.
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