« La prise de pouls : un geste simple qui peut sauver la vie »

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Essoufflement, fatigue, palpitations… Ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère et peuvent être les signes d’une Fibrillation Atriale (FA), un trouble du rythme cardiaque. Cette pathologie touche 1% de la population française, notamment les plus de 65 ans et, représente un facteur de risque majeur de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). De plus, la FA est une maladie silencieuse : 1 personne sur 3 ne présente aucun symptôme.

Prendre son pouls : un geste simple qui peut sauver la vie

Reconnaître les signe d'un AVCA l’occasion de la Journée européenne de l’AVC, le 14 mai, la Fédération Nationale France AVC et la Fondation Coeur et Artères – en partenariat avec Bayer – invitent les Français à prendre leur pouls, moyen simple et efficace de détecter une éventuelle fibrillation atriale, à travers leur nouvelle campagne « La prise de pouls : un geste simple qui peut sauver la vie ».

Cette campagne se décline sous la forme d’une affiche chez les professionnels de santé, de deux plaquettes informatives téléchargeables sur les sites avcvitele15.com et faattention.com et d’une vidéo pédagogique sur la FA diffusée sur ces mêmes sites et sur les chaines Viméo et YouTube Bayer. Ces plaquettes destinées aux patients expliquent simplement en quoi consiste la FA et comment prendre son pouls convenablement pour la détecter si aucun symptôme n’est visible.

 

 

La fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui touche principalement les seniors.

« Plus de 70% des cas sont diagnostiqués entre 65 ans et 85 ans. La fibrillation atriale est le plus souvent une complication d’une hypertension artérielle et d’autres facteurs contributifs de cette augmentation de pression dans les oreillettes. Une personne souffrant de fibrillation atriale a 5 fois plus de risque d’avoir un AVC qu’une personne bien portante. Le problème de cette pathologie est qu’elle est silencieuse chez 1 personne sur 3, à savoir sans symptôme. Dans un cas sur deux, le patient découvre sa pathologie fortuitement au cours d’un examen de routine », témoigne le Dr François Liard, médecin généraliste. Seul moyen simple et efficace de détecter cette arythmie : prendre son pouls régulièrement.

Dépister une Fibrillation AtrialePour bien prendre son pouls, « il suffit d’appliquer l’index et le majeur sur l’artère radiale – au niveau du poignet – ou sur la carotide – au niveau du cou – , le patient perçoit son pouls et le mesure avec la trotteuse de sa montre ou un chronomètre. La première chose est de déterminer le rythme, à savoir s’il est régulier ou non. Une irrégularité du rythme peut être parfaitement bénigne, mais peut aussi être le signe d’une fibrillation atriale. Enfin, la fréquence ne doit pas descendre en dessous de 40 pulsations par minute, ni aller au-delà de 120 pulsations par minute. Au-dessus de 120, il peut s’agir d’une fibrillation atriale, la personne doit alors consulter son médecin », insiste le Dr François Liard.

Dans la majorité des cas, il est possible de réduire les risques de survenue d’un AVC en dépistant et traitant les facteurs de risque. Le patient doit consulter son médecin pour prendre sa tension pour détecter une fibrillation atriale… « Pour résumer, pour prévenir l’AVC, trois choses sont importantes : l’hygiène de vie, le suivi (dépistage) et si l’on a un signe d’AVC ou qu’un proche présente les symptômes, il faut vite appeler le 15. Cela doit être un réflexe. Il vaut mieux prévenir que guérir », insiste Françoise Benon, Présidente Nationale de la Fédération France-AVC

>Lire l’article : AVC : savoir reconnaître les signes et prévenir les risques de récidive


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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