Dans le média français d’infodivertissement Konbini, Jacqueline Jencquel, 74 ans, a déclaré le 27 août 2018 vouloir mourir en janvier 2020.
La perte d’autonomie est-elle si angoissante ? C’est la question que l’on peut se poser après avoir visionné la vidéo de Jacqueline Jencquel, 74 ans, dans laquelle elle affirme avoir décidé de se donner la mort en 2020, alors qu’elle est aujourd’hui en bonne santé.
Partir comme on le souhaite
Si Jacqueline est aujourd’hui heureuse et en bonne santé à 74 ans, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter en regardant l’avenir, et plus précisément en envisageant une perte d’autonomie. Elle déclare ainsi à Konbini : « la perte de l’autonomie, pour moi, c’est la fin de la vie . Je n’ai pas envie qu’on s’occupe de moi, je n’ai pas envie d’avoir des infirmières, je n’ai pas envie qu’on me mette dans un mouroir. Les Ehpad, pour moi, ce sont des mouroirs. »
Elle a donc planifié son suicide assisté en Suisse, où la législation le permet, pour janvier 2020. Elle espère par son geste militant interpeller le gouvernement et faire changer les choses en France.
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La dépendance, un enjeu de société
En effet, malgré une opinion favorable des Français, le suicide assisté n’est pas légal en France. Une loi sur le financement de la dépendance devrait quant à elle être votée d’ici fin 2019, comme l’a annoncé Emmanuel Macron le 9 juillet 2018 au Congrès de Versailles. Le Président avait alors déclaré : « le progrès social passe aussi par un élan collectif pour assurer la dignité de chacun. C’est cela qui a présidé à la création de notre sécurité sociale. Nous devons en être fier, mais nous devons aussi regarder en face nos échecs. »
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Cet article a été publié par la Rédaction le