Grippe : la nécessité de solutions globales, selon l’AD-PA

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La région Île-de-France vient d’être placée en seuil épidémique de grippe. Alors que la grippe a tué l’an dernier plus de 16 000 personnes âgées, soit 4 fois plus que les accidents de la route, l’AD-PA estime que « ces décès étaient largement évitables » et préconise « d’adopter une démarche globale ».

Grippe : adopter une démarche globale

Grippe - Maladie - Santé

Dans un récent communiqué de presse, l’AD-PA explique approuver l’organisation par Agnès BUZYN d’une réunion sur le sujet il y a 15 jours et les décisions de « prendre des mesures de prévention et rendre plus fluide la circulation de l’information ».

De plus, l’AD-PA avait obtenu l’an dernier des crédits d’urgence pour les établissements et les services à domicile et ils ont été maintenus ce qui est positif.

Cependant, « il faut adopter une démarche globale », selon elle.

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Grippe : les préconisations de l’AD-PA

Pour cela, l’AD-PA recommande d’augmenter le temps passé auprès des personnes âgées à domicile comme en établissement au quotidien et pas uniquement l’hiver en cas de grippe ou l’été en cas de canicule.

Ensuite, l’association préconiser de régler la question des déserts médicaux car beaucoup de personnes âgées à domicile n’appellent pas leur médecin dès les premiers symptômes pour avoir un rendez-vous 15 jours plus tard.

vaccination contre la grippeEnfin, concernant la vaccination, « une information claire et transparente doit être apportée par l’État sur l’efficacité du vaccin annuel », selon l’AD-PA. « Il est préférable si celle-ci n’est pas avéré une année de le dire afin de renforcer la confiance plutôt que de prétendre le contraire ce qui sera vérifié dans les faits par la suite ».

Elle conclue en expliquant que « s’il ne veut pas rendre le vaccin obligatoire, l’Etat ne peut imposer aux directeurs d’établissement de faire comme s’il l’était. Il est bien préférable d’organiser la vaccination avec des moyens dédiés et financés, pour les établissements comme les services à domicile que l’État oublie obstinément, plutôt que faire pression sur les directeurs qui ne peuvent rien face à la méfiance des professionnels à l’égard de la vaccination ».

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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