Hier matin, France Info consacrait sa rubrique hebdomadaire « Initiative France Info » au marché des nouvelles technologies développées au service de la « silver économie », un secteur en plein boom du fait du vieillissement de la population. Interviewé dans le cadre de ce dossier, Laurent LEVASSEUR, directeur général de BLUELINEA, a présenté le bracelet « autonomie » conçu par sa société et exposé son point de vue sur la problématique de la dépendance des âgés.
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La dépendance : « un véritable tsunami »
Étonnamment, le concept du bracelet « autonomie » développé par BLUELINEA est né du succès d’une autre technologie conçue par la société : un bracelet censé assurer la sécurité des nourrissons à la maternité. « Nous avons reçu beaucoup d’appels de directeurs de maisons de retraite pour nous demander si ce bracelet pouvait être utilisé par des seniors et/ou à domicile pour des malades d’Alzheimer », expliquait ce lundi au micro de France Info Laurent LEVASSEUR, co-fondateur du bracelet d’autonomie pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer.
Tout d’abord réticent, Laurent Levasseur s’est intéressé à la question de la dépendance, pour découvrir « le véritable tsunami » que représente la situation de perte d’autonomie. Un constat qui a inspiré à BLUELINEA la création d’un bracelet d’autonomie, l’un des différents dispositifs imaginés par la société pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes.
Le concept de cette solution : délimiter autour du domicile ou de la maison de retraite où réside la personne un périmètre appelé « espace de vie élargi ». La personne qui porte le bracelet est ainsi libre de se déplacer dans cette zone en toute sécurité. En effet, si elle ne regagne pas son domicile ou sort de cette zone, une alerte se déclenche automatiquement. Celle-ci, transmise vers une plateforme d’urgence disponible 24 heures sur 24, permet d’intervenir dans les meilleurs délais.
Certes, les solutions de ce type répondent à un besoin de plus en plus fort en raison du vieillissement de la génération dite des « papy-boomers », mais Laurent Levasseur tient à souligner le fait qu’elles représentent encore un « nano marché ». « Aujourd’hui ce sont les familles qui s’organisent seules et qui paient le prix de ces solutions et de ces services », précise-t-il en conclusion.
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Cet article a été publié par la Rédaction le