Fracture numérique

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La fracture numérique est un terme popularisé en français par Chris Anderson, désignant les disparités d’accès aux nouvelles technologies et à internet. La fracture numérique désigne l’inégalité d’accès, d’usage, et de maîtrise des technologies numériques, comme Internet, les smartphones ou les ordinateurs. Chez les seniors, cette fracture est particulièrement marquée en raison de facteurs liés à l’âge, aux compétences numériques et aux ressources disponibles.

Types de fracture numérique

Sociale : les plus défavorisés sont moins susceptibles d’avoir un ordinateur chez eux. Les difficultés économiques ne semblent pourtant pas présenter d’obstacles majeurs à l’accès aux nouvelles technologies, notamment en raison de la démocratisation du matériel informatique.
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Géographique : les disparités d’accès à une connexion internet (zones géographiques non desservies par un réseau). Elles sont aujourd’hui assez anecdotiques.
Générationnelle : les nouvelles générations baignent depuis leur enfance dans les nouvelles technologies et sont donc plus compétents dans leur utilisation.
La « fracture » la plus voyante ne se situe néanmoins pas entre ces nouvelles générations de « natifs numériques » et leurs aînés mais bien entre les individus ayant une expérience dans l’utilisation des nouvelles technologies et d’internet et ceux n’en ayant aucune (particulièrement les seniors de plus de 65 ans).

En France, la fracture numérique a tendance à se réduire, notamment en ce qui concerne les seniors. Ces derniers sont de plus en plus présents et actifs sur les réseaux sociaux. En 2016, les chiffres révèlent que 63% des seniors de 55 ans et + utilisent internet.

Causes principales de la fracture numérique :

Accès limité :
- Les seniors peuvent rencontrer des difficultés matérielles (coût des équipements, absence d’accès Internet) ou géographiques (zones mal desservies par les infrastructures numériques).
Manque de compétences :
- Les personnes âgées ont souvent moins d’expérience dans l’usage des outils numériques, ce qui peut entraîner une appréhension ou une méfiance face à ces technologies.
- L’absence de formation ou d’accompagnement aggrave ce décalage.
Barrières psychologiques et culturelles :
- Certains seniors perçoivent les outils numériques comme complexes ou inutiles, renforçant leur réticence à les utiliser.
- Le sentiment d’exclusion ou la peur de commettre des erreurs peuvent freiner leur adoption des nouvelles technologies.
Handicaps liés à l’âge :
- Les limitations physiques ou sensorielles (vue, motricité, audition) rendent l’utilisation des outils numériques plus difficile sans adaptations spécifiques.

Conséquences :

Exclusion sociale :Les seniors touchés par la fracture numérique sont moins connectés à leurs proches et au monde extérieur, ce qui peut accroître leur isolement social.
Accès limité aux services essentiels :L’administration, la santé et les services bancaires se numérisant de plus en plus, les seniors sans compétences numériques risquent d’avoir un accès limité à ces ressources.
Inégalités accrues :Les seniors éloignés du numérique peuvent être marginalisés face à ceux qui maîtrisent ces outils, renforçant les inégalités générationnelles.