Focus sur le « Gang de grand-mères » qui sévissent avec leurs aiguilles à tricoter !

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : EMPLOI

Partager cet article

Depuis 2014, un groupe de grands-mères âgées, passionnées par le tricot, vendent leurs créations sous le label « Gang de Grand-Mères ». Armées de leurs aiguilles à tricoter, elles défendent à leur façon le « made in France » en confectionnant chapeau, bonnet, écharpe, nœud papillon, cravate…

Gang de grand mères

Les Reines de la pelote à l’honneur !

C’est dans le Gard que se réunissent une dizaine de grands-mères, âgées de 60 à 86 ans pour tricoter des produits 100% made in France pour la start-up Gang de grand-mères. A l’origine de cette idée : Hugo Canusso, 27 ans, qui a fondé l’entreprise en 2014.

« Dans une volonté d’entreprendre, différemment, et durablement, j’ai réfléchi à ce que je pourrais proposer de meilleur pour « habiller » les têtes de nos chers français. Et voilà qu’est née une nouvelle !arque : GDGM => Gang De Grand-Mères », explique Hugo Camusso, créateur de la marque.

« L’inspiration de mes créations se nourrit largement de mon environnement, de mon intuition des tendances et de mes rencontres ». Hugo explique par ailleurs que c’est après avoir rencontré une grand-mère qui tricotait sur un marché et lui avoir proposé de tricoter pour lui qu’est née Gang de Grand-Mères.

« Quoi de mieux que des vraies grands-mères pour fabriquer de vrais bonnets en laine ? Elles ont le savoir-faire et en plus, elle apportent une âme au produit », souligne t-il.

Lire aussi : Wooln : une marque de tricot américaine qui n’emploie que des personnes âgées

Gang de grand-mères
Quelques grands-mères membres du « Gang »

Une activité qui permet de lutter contre l’isolement

Ensemble, et sous les yeux attentifs d’Hugo, le gang des mamies tricoteuses réfléchit aux modèles, pense les pièces… l’occasion d’échanger, de favoriser les liens sociaux et de lutter contre l’isolement avec l’avancée en âge.

« C’est très sympa (…) On discute, on se tient compagnie, moi qui suis seule, j’adore cette aventure », explique Simone.

Les tricoteuses ont créé une association, Les mamies du gang, qui lutte contre l’isolement des seniors et soutient l’emploi en France, laquelle récupère un pourcentage du prix du bonnet qu’elles ont fabriqué. Ce qui compte pour elles : le plaisir de tricoter et la reconnaissance d’un savoir-faire.

Ces pièces sont vendues en ligne et dans des points de ventes de grandes villes comme Marseille, Lyon ou Paris.

Le made in France, gage de qualité

Gang de Grand-mères explique privilégier l’utilisation de matériaux nobles et naturels pour la réalisation des accessoires : laine mérinos, coton d’Egypte ainsi que le bois et le cuir pour les boutons.

Chaque accessoire possède un caractère unique et distinctif, « ce qui en fait un objet de qualité et d’exception ». L’achat des matières premières est réalisé en local (Marseille pour les laines, Aix en Provence pour les boutons en bois…), les grand-mères proposent des produits et packaging made in France, tricotés à moins de 1 000 km de chez soi.

« Et parce-que GDGM croit en des produits éthiques et respectueux de l’environnement, je garantis une composition minimum de 65% de pure laine pour une chaleur incomparable, avec un impact logistique réduit », conclut Hugo Camusso.

Gamme Gang de grand-mères

Découvrir le dernier spot publicitaire :

Lire aussi : A New York, le restaurant Enoteca Maria n’emploie que des mamies aux fourneaux


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *