À partir du lundi 17 juillet, Les Jardins d’Arcadie accueilleront leurs nouveaux locataires dans une toute nouvelle résidence de 108 appartements à la location, au 10 rue de la Trinité, dans le coeur historique de Poitiers.
Les Jardins d’Arcadie offrent un cadre de vie propice à la sérénités et à la convivialité aux seniors souhaitant vivre en toute indépendance dans un domicile plus adapté et un environnement sécurisé. La nouvelle résidence services seniors propose ainsi des appartements aménagés, des animations mais aussi l’accès à de nombreux services et la présence d’une équipe attentive.
Entre la rue de la Trinité et le boulevard Anatole France sur le site de l’ancienne Abbaye de la Trinité, à proximité des rues piétonnes et des commerces, la résidence, qui a su conserver son charme d’antan, est un véritable écrin de verdure, composé d’un vaste parc, d’un verger et d’un potager.
Avec la résidence, les Jardins d’Arcadie participeront aux prochaines journées du patrimoine et aux journées de l’architecture.
La transformation et la reconversion d’un bâtiment historique
Dès l’Antiquité, le site a été occupé. La présence d’une abbaye, fondée en 936, a aussi été découverte. Entre janvier et juin 2020, des fouilles ont été réalisées. Elles ont permis de confirmer l’occupation quasi-continue de cette ancienne Maison de la Trinité, de l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.
Après la révolution, la bâtisse a accueilli une prison puis une nouvelle congrégation religieuse jusqu’en 1904. En 1907, l’évêque de Poitiers en fit le siège d’un haut lieu de formation des prêtres.
En 2015, le diocèse décide de se séparer des bâtiments qui sont rachetés en 2018 par le groupe immobilier ACAPACE afin de transformer le lieu historique en résidence services seniors. Le groupe gérait en intégralité la promotion immobilière, la maîtrise d’ouvrage et l’exploitation.
Cette reconversion du bâtiment en résidence services seniors autonomes et semi-autonomes s’inscrit dans une continuité d’usage communautaire, depuis l’ancienne abbaye de la Trinité jusqu’à la maison diocésaine, en passant par le grand séminaire.
De nombreux travaux ont été réalisés. Le programme immobilier a en effet consisté en une importante réhabilitation et rénovation de bâtiments existants et la construction de parties neuves, pendant 4 ans.
La réutilisation des bâtiments de la Maison de la Trinité et la valorisation des espaces extérieurs procurent de nombreux atouts à la résidence :
- La chapelle du bâtiment retrouve un usage de salon/salle de d’animation. Elle peut être mise à disposition pour des réceptions et manifestations extérieures, en respectant ses dispositions actuelles. La seule modification ici à consister à supprimer le gradin rapporté pour l’auditorium.
- L’accueil et le petit cloître contre la chapelle sont valorisés en espaces communs. L’accès piéton à la résidence se fait par le portail de la cour adjacente à la chapelle, ouvrant sur la rue de la Trinité.
- L’ancien réfectoire retrouve ses proportions en double hauteur à usage de restaurant, en lien avec les cuisines actuelles rénovées.
- Les anciens escaliers sont conservés et doublés par des ascenseurs.
- Les façades ont été conservées à l’identique avec leurs chaines harpées en pierre se détachant sur des fonds enduits ocrés.
- Dans un souci d’harmonisation d’ensemble, et du respect de la composition d’origine, les galeries en béton existantes, sont détruites et les élévations cicatrisées, avec un traitement paysager permettant de remettre en valeur le beffroi central et sa terrasse.
- Le bâtiment des années 1960 est restructuré et rhabillé dans un esprit d’accompagnement de la composition du XIXème siècle, avec une toiture habitable en ardoises et des façades enduites. La modénature et les lucarnes sont traitées avec une touche contemporaine discrète pour différencier cette extension du reste.
- Un traitement similaire, unifiant l’extension des années 1990 avec le bâtiment existant, est appliqué dans le secteur ouest.
- Les jardins sont réaménagés dans l’esprit du tracé régulier de 1838, souvenir de l’abbaye de la Trinité, en retrouvant les deux bassins.
Le parc ouvre sur un parterre articulé autour d’un miroir d’eau et, dans son prolongement, un verger décliné en paliers autour d’une autre pièce d’eau. Cette symétrie souligne la composition paysagère générale du jardin. Le parc dévoile également une cour d’honneur, un potager, des courettes, un petit cloître. Un réseau d’allées minérales de couleur claire permet aux piétons de déambuler tout en autorisant un accès restreint aux véhicules.
Plusieurs entreprises de la région de Poitiers ont oeuvré pour la transformation du bâtiment :
- Art de Bâtir (ravalement façade) SNEE (Electricien)
- Pain (serrurier)
- Lopez (couvreur)
- Poitou Paysage (jardins) Nopal (vrd)
- M3C (plaquiste)
- Vinet (sol dur)
- Breuil (gros œuvre) Proservice (nettoyeur)
Une manière de se libérer des contraintes du quotidien ou des craintes liées à la solitude
Les résidents pourront disposer d’un restaurant ouvert sur une terrasse, un salon avec espace TV et multimédia, ainsi qu’une bibliothèque. Ils pourront profiter pleinement de la vie grâce au forfait hébergement. Ce dernier inclu par exemple le service de conciergerie, la présence de personnel 24h/24, le système d’appel d’urgence relié au personnel en cas de besoin, les accès à la résidence contrôlés et sécurisés par vidéo, le service de coordination ou encore les animations.
Les appartements sont tous équipés et spécialement aménagés pour favoriser le bien-être et répondre aux besoins des seniors. Ils sont loués meublés mais chacun peut apporter son propre mobilier pour recréer un intérieur à son image. Les animaux de compagnie sont aussi les bienvenus.
Des vacances ou un court-séjour aux Jardins d’Arcadie
La résidence de Poitiers accueillera les seniors pour des vacances ou encore pour une convalescence. Repos, activités ou découvertes, chacun vit à son rythme après avoir posé ses valises dans un appartement entièrement équipé, tout en bénéficiant des services inclus ou en option proposés par la résidence. À Partir de 65 € TTC par jour.
Cet article a été publié par la Rédaction le