Les personnes âgées qui sortent de chez elles tous les jours augmenteraient leur espérance de vie, d’après une étude israélienne, publiée dans « Journal of the American Geriatrics Society ». En effet, les chercheurs ont constaté des taux de survie plus élevés chez les seniors qui franchissaient la porte de leur domicile quotidiennement.
Une étude qui invite les seniors à sortir de chez eux pour augmenter leur espérance de vie
Une étude israélienne explique que les personnes âgées peuvent augmenter leur espérance de vie en sortant plus souvent de chez elles, y compris en cas de mobilité réduite. En effet, l’étude, conduite auprès de 3 375 seniors âgés de 70 à 90 ans, montre, y compris chez les personnes peu actives physiquement et celles dont la mobilité est réduite, que sortir le plus souvent possible de chez soi augmente la durée de vie.
D’après les résultats, les taux de survie les plus bas ont été retrouvés chez ceux qui sortaient rarement de leur maison (une sortie hebdomadaire ou moins) alors que les plus élevés ont été constatés chez ceux qui franchissaient la porte de leur domicile quotidiennement (6 à 7 fois par semaine).
« Les individus résistants restaient impliqués sans tenir compte de leurs limitations physiques », constate Jeremy Jacobs, auteur de l’étude et médecin au centre médical Hadassah de Jérusalem.
Une fréquence de sortie qui diminue avec l’âge
Tandis que 8 seniors sur 10 sortent presque quotidiennement jusqu’à l’âge de 78 ans, la fréquence de sortie quotidienne tombe à 65,6% et 48,4 % à 85 et 90 ans respectivement, selon cette étude.
Pourtant, outre les effets bénéfiques d’une activité physique régulière, les chercheurs expliquent que sortir quotidiennement offre de nombreuses occasions de s’ouvrir au monde extérieur et exposent les participants à des expériences positives.
A l’inverse, d’après les résultats de cette même étude, les personnes âgées qui sortent le moins de chez elles présenteraient des caractéristiques sociales (statut social, revenus, solitude, activité sexuelle), fonctionnelles (dépression, fatigue, sexe, état de santé estimé, activité physique) et médicales (douleur, diabète, hypertension, maladie du foie, etc.) négatives.
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Cet article a été publié par la Rédaction le